Chaque mois, un sexagénaire dépense l'argent de sa pension de retraite pour offrir les meilleurs soins possible à son chien à 3 pattes

Quand la patte arrière de Kane s'est paralysée il y a 2 ans et que le vétérinaire a conseillé de l'euthanasier, Alan Pritchard a suivi son cœur et n'a pas baissé les bras. Il aide, encore aujourd'hui, son Berger Allemand à se battre contre une embolie fibrocartilagineuse, une maladie atteignant la moelle épinière en la nécrosant.

Le sexagénaire a recherché les traitements adéquats pour soulager son vieux compagnon, âgé de 11 ans. Son choix s'est d'abord porté sur l'acupuncture et l'hydrothérapie, rapporte Mirror. « Nous l'avons traité pendant 11 mois et il ne guérissait tout simplement pas », a révélé le propriétaire.

Au cours de cette période, l'animal, qui ne ressentait plus aucune sensation dans son membre, a même souffert d'un ulcère et d'un ergot cassé. En septembre dernier, les soigneurs ont recommandé l'amputation de sa patte.

L'homme aide son chien à surmonter les épreuves

Depuis l'opération, Kane se déplace à l'aide d'un chariot. « Il ne sort sur ses roues qu'occasionnellement car au bout de 5 ou 10 minutes, il commence à traîner sa patte arrière », a expliqué Alan Pritchard.

Après plusieurs mois de travail infructueux, il s'est tourné vers une chiropraticienne pour chiens. « Quand elle lui rend visite, les résultats sont incroyables. [...] Il redevient un jeune chien », a confié l'homme de 66 ans.

À l'heure actuelle, le Berger Allemand suit un programme spécial, qui comprend un massage toutes les 2 semaines, des séances d'hydrothérapie et de physiothérapie. « C'est un garçon si heureux et il est doté d'une volonté de fer », a indiqué le Gallois.

© Alan Pritchard

« Ma pension lui revient »

Au cours des 2 dernières années, Alan et son épouse ont dépensé sans compter pour leur animal de compagnie. Tous les mois, 400 à 500 £ (soit environ 460-580 €) sont piochées dans la pension de retraite d'Alan pour payer le traitement.

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« Ma pension lui revient », a-t-il affirmé. « Nous lui avons acheté les meilleures roues que nous ayons pu trouver. En 23 mois, nous avons dépensé une fortune. » Et la famille ne regrette pas ses décisions.

Après l'avoir sauvé une première fois il y a 5 ans d'une ferme où il vivait constamment attaché, Alan Pritchard a continué sa mission salvatrice en lui offrant les meilleurs soins possible, mais aussi et surtout énormément d'amour au quotidien.