Chien mort après avoir été traîné sur 2 km dans la Somme : jugement le 5 avril

Les propriétaires du chien décédé après avoir traîné sur près de 2 km, attaché à l’arrière de leur véhicule, ont comparu devant le tribunal correctionnel d’Amiens ce mercredi 29 mars. Ils étaient jugés non pas pour acte ce cruauté, mais pour des infractions liées à l’acquisition et la détention de chien d’attaque.

Illustration : "Chien mort après avoir été traîné sur 2 km dans la Somme : jugement le 5 avril"

Nous revenons encore une fois sur cette affaire de Staffordshire Bull Terrier ayant perdu la vie après d’atroces souffrances. Pour rappel, le 2 février au soir, Laïko avait été traîné sur 1,7 km près de Crécy-en-Ponthieu dans la Somme. Il était attaché à la boule d’attelage située à l’arrière du véhicule de ses propriétaires.

Ces derniers ont été appelés à comparaître ce mercredi (29 mars) devant le tribunal correctionnel d’Amiens. Toutefois, l’acte de cruauté envers un animal n’avait pas été retenu par la Parquet. C’est plutôt pour 8 infractions liées à l’acquisition et la détention de chien d’attaque (chien dangereux de catégorie 1) que l’homme de 28 ans et sa conjointe de 24 ans, parents de 2 enfants de 1 et 2 ans, sont jugés. Des faits concernant le défunt chien, mais aussi une femelle prénommée Tina et qui a été remise au refuge de la SPA de Buigny-Saint-Maclou depuis.

Face au président du tribunal, le couple a expliqué que le chien avait été attaché à la voiture après une fugue survenue plus tôt dans la journée. Par la suite, la mère avait emmené leurs 2 enfants dans le véhicule pour faire des courses, sans savoir que l’animal y était toujours attaché. Ce n’est qu’après avoir été alertée par un témoin qu’elle s’est arrêtée pour se rendre compte que le pauvre chien était agonisant.

A travers leurs avocats, la SPA et la Fondation assistance aux animaux, qui se sont constituées parties civiles, ont réclamé respectivement 2000 euros et 200 euros plus 1 euro symbolique de dommages et intérêts. Quant au Ministère public, il a requis 4 mois de prison avec sursis, des amendes de 400 et 200 euros et l’interdiction de détenir un chien dangereux pendant 2 ans.

La date du jugement a été fixée au mercredi 5 avril.

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Photo : Courrier Picard

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