Chien pas comme les autres, Lol entre dans le monde de la justice

C’est une pratique courante outre-Atlantique. En France, c’est une première. Un chien vient d’être officiellement nommé chien d’assistant judiciaire. Il a suivi une formation de 2 ans dans le but d’être là pour aider les victimes, lors d’audiences judiciaires, à témoigner. Un soutien psychologiquement très important.

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Grande première en France. Un chien vient d’entrer dans la sphère juridique. Lol, un Labrador noir de Cahors, dans le Lot, est devenu le premier chien d’assistant judiciaire du pays. Le tout à la demande du procureur de Cahors, qui souhaite ainsi ouvrir davantage les victimes à se livrer, et notamment les enfants, lors d’audiences judiciaires. Une idée qui arrive directement des États-Unis et du Canada, où la pratique est courante.

Un projet qui n’aurait pu être possible sans la formation de deux ans dispensée par l’association Handi’chiens. « Nous avons tout de suite accepté, car nous avons confiance en cette idée », confie au Figaro Marie-Claude Lebret, fondatrice de la structure.

La mission de Lol est d’une simplicité enfantine. Il doit apaiser et encourager les victimes à se livrer, à se confier. Dès lors, il prend le rôle d’une grosse peluche que l’on caresse. Il se transforme en un chien d’un calme olympien et d’une douceur impressionnante. Le fait de se pencher sur une telle race n’est pas le fruit du hasard.

« C'est un chien sociable, observateur et calme »

Selon Marie-Claude, un Labrador « inspire confiance » en raison de sa grande taille et de « ses oreilles tombantes ». Lol, lui, a été davantage éduqué à ne pas réagir aux bruits des portes qui claques ni aux robes d’avocats qu’il croisera régulièrement durant ses missions. « C'est un chien sociable, observateur et calme », assure Marie-Claude.

Lol aura-t-il un jour des associés ? « Nous ferons d'autres formations quand il y aura de nouvelles demandes », promet la présidente de l’association. Avant cela, des bilans réguliers seront effectués avec, toujours comme principal interlocuteur, Frédéric Almendros. Le procureur reste le seul capable de faire appel à Lol pour soulager une victime, sans chercher à faire rire quiconque.

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