Connaissez-vous l’American Bully, la nouvelle coqueluche des Français ?
La France s’est prise d’amour pour l’American Bully. Une race de chien récente issue d’un croisement entre l’American Staffordshire et le Pitbull. S’il n’est pas encore reconnu officiellement par la Fédération cynologique internationale, la demande est croissante. Une aubaine pour les éleveurs qui voient les prix d’envoler.
L’American Bully ressemble étrangement à l’American Staffordshire. Logique, puisqu’il est l’une de ses déclinaisons. Cette race de chiens provient d’un croisement entre les staff et différents types de Pitbull. Mieux, il est « plus doux et plus docile » qu’un staff, selon Hugo. Ce dernier s’est converti au Bully il y a quelques années. Au point de devenir éleveur.
« J'ai maintenant quatre mâles reproducteurs et trois femelles chez moi », raconte-t-il à nos confrères du Parisien. Pourtant, c’est bien un staff que le trentenaire avait acquis en second, après un Berger Allemand à son adolescence. Mais, séduit par un « physique impressionnant et un caractère tellement doux », il se tourne vers l’American Bully. Un molosse qui peut peser de 15 à 50 kg en fonction de son format.
Entre 7 000 € et 20 000 € de bénéfice par an
Ce chien, même s’il n’est pas encore reconnu par la Fédération cynologique internationale, a vu sa popularité s’accroitre en France. Encore une fois pour son caractère et sa docilité. De quoi permettre également à Hugo de trouver des acheteurs assez facilement, même si le prix est relativement élevé. « Ca coûte minimum 2000 euros alors qu'un pitt c'est 500 euros, un staff 900 euros », confirme-t-il. Lui peut vendre jusqu’à plus de 4 500 € un « chiot de premier choix » issu de chaque portée.
Les bénéfices restent peu élevés, puisqu’il estime le coût d’une saillie allant de 1 500 à 5 000 €. Sans oublier « les frais vétérinaires de suivi de gestation, c'est autour de 500 euros ». Par an, ce sont entre 7 000 et 20 000 € que lui rapporte son élevage, qui n’est pas son activité principale. « Avec la loi, on ne sait jamais comment ça va tourner », répond-il, avouant avoir investi dans une boulangerie. « Je ne sais pas si les gens voudront toujours des chiens dans 20 ans, mais je sais qu'ils mangeront toujours du pain ! »
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Chris Animals a écrit : 01/01/20
Pas besoin d'attendre 20 ans pour savoir que ces chiens même vendus 5000€, envahiront bientôt les refuges de France y compris dans les DOM, comme le furent pendant un temps les bergers allemands, dalmatiens, caniches, sharpei, et aujourd'hui amstaff et rotts, comme toute race reproduite à outrance car "à la mode" avant d'être oubliée !! Les caprices et le mercantilisme des hommes coûtent très chers, trop chers, aux animaux, qui en payent le prix fort...
J'aime Répondre Signaler