Curtis, le chien d’Elisa Pilarski, va quitter la fourrière de Beauvais pour un autre refuge
Christophe Ellul et son avocat avaient demandé le transfert du chien Curtis vers une autre structure, mieux adaptée. Une requête qui vient de leur être accordée.
Rappel des faits : Le 16 novembre 2019, Elisa Pilarski, jeune femme de 29 ans qui vouait une grande passion pour les chiens, trouvait la mort en forêt de Retz dans l’Aisne. Son décès avait été provoqué par des morsures canines, d’après le rapport d’autopsie. Elle était accompagnée de Curtis, l’un des American Staffordshire Terriers du couple qu’elle formait avec Christophe Ellul. C’est ce dernier qui avait découvert son corps après avoir été alerté par la victime par téléphone. Elisa Pilarski était, par ailleurs, enceinte.
Pour la justice, Curtis fait partie des « suspects », tout comme les chiens de chasse à courre du Rallye de la Passion, également présents sur les lieux le jour du drame. A ce titre, des prélèvements d’ADN ont été faits sur eux, en attendant leur analyse retardée en raison de son coût élevé.
Depuis l’incident, Curtis était placé sous réquisition judiciaire dans une fourrière située à Beauvais dans l’Oise. Christophe Ellul, par le biais de son avocat Me Alexandre Novion, avait demandé son transfert vers une autre structure, mieux adaptée. D’après le compagnon de la défunte, l’environnement dans lequel vivait le quadrupède jusqu’ici n’était pas propice à son bien-être et affectait son comportement.
Son avocat estime qu’il n’était pas traité selon « sa condition biologique [d’] animal de compagnie », mais comme « un chien de combat », rapporte La Voix du Nord. Ce qu’il n’est pas du tout, d’après lui, faisant ainsi allusion à certaines informations révélées à propos de Curtis : ses origines néerlandaises, sa participation à des concours comportant des épreuves de mordant… Pour le défenseur des droits de Christophe Ellul, le milieu constitué par la fourrière de Beauvais amenait à « se poser des questions importantes sur sa capacité à revenir à la vie normale ».
Cette requête a finalement été approuvée par le juge d’instruction et confirmée par Frédéric Trinh, procureur de la République de Soissons. Curtis sortira donc de la fourrière oisienne pour être pris en charge dans un autre refuge. Une mesure qui pourrait également être déterminante concernant l’analyse comportementale dont Curtis devrait faire l’objet ; il pourra ainsi être « examiné dans un milieu adapté ».
Par Norman Bougé
Rédacteur & Community Manager
Rédacteur spécialisé et Community Manager, Norman est également l’heureux propriétaire d’un chat de gouttière de 5 ans nommé Ragnar. Avec sa plume facétieuse et aiguisée (fidèle à son esprit), c’est lui qui vous déniche l’essentiel des actualités de Woopets et anime la communauté avec passion et humour sur notre page Facebook.
5 commentaires
Invité a écrit : 14/03/20
C'est quand même insensé d'avoir gardé Curtis dans cette fourrière pendant tout ce temps, à le le laisser "pourrir" dans cette petite cage pour le rendre agressif ????
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Invité a écrit : 14/03/20
Je pense pas qu'il étais dans une petite cage ...et pour tout les amoureux de chiens quels qui soient ...ils serait sympa d'avoir un avis crédible de véritables connaisseurs en la matières , pour ceux qui connaissent demander à " Maria ...pitbull et prisonnier " ....
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Jacqueline MAZZUCCHELLI a écrit : 14/03/20
D'après les vidéos vues, Curtis n'était pas dans une grande cage.
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Invité a écrit : 14/03/20
Pas très compréhensible ????????
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Invité a écrit : 16/03/20
oui, il change d'endroit...............mais à quand son retour chez son maître ??????????????????????????????
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