Dans sa maison saturée, elle accueillait plus de 300 animaux, elle pensait tous les sauver, mais la réalité a fini par la rattraper
Lapins, poules, pigeons, tortues, canards et chinchillas s’entassaient dans la maison de cette habitante de Bompas, non loin de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Les sauveteurs venus à leur rencontre sont encore stupéfaits de leur découverte et pensent ne jamais avoir été confrontés à un tel cas auparavant.

Fin mars 2025, ils étaient nombreux sur le terrain. En effet, la gendarmerie des Pyrénées-Orientales est intervenue dans la maison en question après un signalement reçu de la part de l’association Un Gîte Une Gamelle. L’Office français de la biodiversité (OFB), s’est joint à eux, expliquait Actu. Au total, 305 animaux ont été sauvés de leur condition.
« Nous avons battu notre record »
C’est avec une grande peine que les bénévoles du refuge Un Gîte Une Gamelle ont affirmé avoir « battu leur record ». Après avoir entendu parler de cette maison qui abritait des centaines d’animaux, l’urgence était bel et bien là.
L’arrivée sur les lieux a été une véritable épreuve pour les bénévoles et sauveteurs qui ont dû faire face à une odeur très prégnante dans chacune des pièces. La majorité des animaux était en mauvaise santé, à cause de leurs conditions de vie affligeantes.
Différentes espèces se côtoyaient, en cage ou en liberté dans un environnement encombré et étouffant. Une bénévole de la structure animalière témoignait : « Nous avions du mal à respirer ».
Touchée par le « syndrome de Noé »
Cette habitante de Bompas, une « dame âgée », est atteinte d’un trouble que l’on nomme le « syndrome de Noé ». Répertorié comme une maladie mentale, il amène les personnes concernées à accumuler un grand nombre d’animaux dans leur environnement, tout en pensant les sauver de leur condition initiale. Il en résulte souvent des situations dramatiques, dans lesquelles la personne ne se rend pas compte des effets néfastes pour elle et pour les animaux.
« La dame a accepté de céder les animaux »
À force de dialogue, les bénévoles sont parvenus à saisir l’ensemble des animaux. Les différentes espèces ont été acheminées petit à petit vers les locaux récents de l’association, situés à Pollestres. Par la suite, étant donnée l’envergure de la saisie, plusieurs protégés, notamment les volatiles, ont été transférés vers des associations partenaires.
Selon l’évolution des soins prodigués, les animaux seront ensuite confiés à des foyers de particuliers, des fermes ou resteront en refuge le temps de trouver la solution la plus appropriée.

Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Ayant grandi entourée d'animaux, Perrine a passé son enfance avec des chats, des chiens et des oiseaux. Après des études en lettres et en arts, elle s'est dirigée logiquement vers la rédaction. Elle prend aujourd'hui un réel plaisir à partager les récits captivants de nos compagnons à quatre pattes sur Woopets.
2 commentaires
Invité a écrit : 09/04/25
Le syndrome de Noé de Diogène aussi, sont des maladies très difficiles à prendre en charge, à traîter, quand c'est possible, ce n'est pas toujours possible ! La famille est impactée, en détresse.
Aussi dans ses deux cas précis vous devriez faire votre travail sans en avertir la presse.
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Invité a écrit : 09/04/25
Je ne suis pas d'accord avec la dernière phrase du commentaire précédent.
Il FAUT avertir, faire connaître ces troubles. Il ne s'agit aucunement de juger, mais cela peut aider d'autres personnes qui ont des proches souffrant de ces maladies à alerter les autorités compétentes ou des associations. Peut être qu'elles n'auront plus honte de le faire. Dans l'intérêt des humains et des animaux
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