Des oiseaux victimes de maltraitance ferment la porte de leur passé et découvrent le sens du mot « bienveillance »

À la fin du mois de février, Action Protection Animale est intervenue au domicile d’une femme, qui détenait des oiseaux dans des conditions indignes. En plus d’être enfermés dans des cages étroites et jonchées de fientes, les volatiles avaient subi des mutilations. Une plainte pour acte de cruauté a été déposée.

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Alertés par des piaillements et des odeurs répugnantes se dégageant d’un domicile, des riverains ont contacté l’association Action Protection Animale (APA). L’équipe, déployée sur place au cours du dernier week-end de février, ne s’attendait pas à découvrir une dizaine d’oiseaux détenus dans des conditions aussi catastrophiques.

Les pauvres bêtes étaient entassées dans des cages minuscules, lesquelles arboraient un sol tapissé d’excréments. En plus d’avoir relevé d’énormes problèmes d’hygiène, les intervenants ont remarqué que les prisonniers ne savaient pas voler. Et pour cause ! Leur bourreau les avait mutilés.

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« Elle a coupé la moitié de leurs ailes et leur queue avec une paire de ciseaux, sans anesthésie, a déploré Anne-Claire Chauvancy, directrice d’APA, elle nous a affirmé que c’était une pratique très courante. L’éjointage se fait en élevage – malheureusement –, mais à ce stade-là, il s’agit de plaisir à faire souffrir. Cette personne s’est fait la main dessus, cela a dû être terrible pour les animaux. »

À la suite de cette découverte infâme, la police a effectué des constatations et les volatiles ont été saisis. Une plainte pour acte de cruauté a été déposée.

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Aujourd’hui, les oiseaux sont entre de bonnes mains

Une fois libérées des griffes de leur tortionnaire, les perruches et les tourterelles ont été remises entre les mains bienveillantes du personnel d’un sanctuaire belge, le Natuurhulpcentrum.

Isolées de leurs congénères en raison de leur handicap, elles bénéficient de soins approfondis, notamment des compléments alimentaires visant à accélérer la repousse des plumes.

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« Ouvrez la cage aux oiseaux. Regardez-les s'envoler, c'est beau », chantait Pierre Perret. Hélas, l’espoir de les voir voler de leurs propres ailes un jour s’avère mince. « Certes, leurs os ne repousseront jamais, a déclaré Anne-Claire à la rédaction de Woopets, mais l’idée est de pouvoir leur offrir des conditions de vie optimales et de répondre à leurs besoins. Le tout, sous la surveillance de professionnels, qui connaissent parfaitement ces espèces. »

Bien que les rescapés ne puissent peut-être jamais danser dans le ciel et flirter avec le vent, ils vivent désormais en sécurité. Ils ne subiront plus le joug des lames articulées, ne piétineront plus un amas de crasse et ne ressentiront plus le goût amer de la peur.

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Les membres d’APA ont vu « des petits oiseaux prisonniers » et leur ont, d’une certaine manière, ouvert « la porte vers la liberté ».

Crédits photo : Action Protection Animale

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : 03/03/23

    J'espère que la dégénérée qui a fait toutes ces atrocités va ou a été condamnée ???? surtout, il faut également la surveiller de très près afin qu'elle ne recommence pas....mais y a vraiment des dégénérés sur terre.....j'espère que tous les oiseaux capturés sont "heureux" là où ils sont...mais savoir que leurs ailes ont été coupées, c'est horrible. Un oiseau, c'est la liberté !!! (on devrait mettre la folle en prison afin qu'elle ait un avant-goût)

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