Atteints d'une maladie virale, deux chiens perdent la vie. Leurs propriétaires "désinfectent" les lieux
Est-ce la parvovirose qui a touché plusieurs chiens d’un squat en Loire-Atlantique ? Probable. Les deux chiens touchés par la maladie ont été incinérés par leur propriétaire afin d'éviter tous risques de contagion. La maladie, non transmissible à l’homme, serait désormais une histoire ancienne.
À Fay-de-Bretagne, l’inquiétude est à son paroxysme. Depuis dimanche, deux chiens ont été incinérés en raison d’un virus potentiellement mortel dont ils étaient porteurs. La découverte a été effectuée par les gendarmes de la compagnie de Châteaubriant et la brigade de Blain dans un bâtiment du Val des Eaux Vives ou s'abritent les chiens et leurs propriétaires.
Sébastien Desbrest, le commandant de la compagnie, s’explique chez nos confrères d’Actu.fr : « Nous sommes intervenus vers midi à cause d’un différend entre les occupants du squat. Ils étaient cinq et se disputaient à propos du feu sur lequel brûlait un chien, déjà mort. On a rapidement compris qu’il s’agissait d’un problème sanitaire. » Le lendemain, un autre chien subit le même sort, alors qu’il était décédé quelques heures plus tôt d’une pathologie ressemblant fortement à la parvovirose.
« Plusieurs chiens ont contracté cette maladie »
La parvovirose canine est un virus dangereux, résistant et particulièrement mortel pour le chien. Pour l’empêcher d’apparaître, et de se propager, seul un vaccin protège votre compagnon. Dans le cas inverse, il est susceptible de contracter ce virus mortel au simple contact de déjections canines. Une maladie qui engendre une forte gastro-entérite, avec des vomissements, un abattement, une perte d’appétit et des diarrhées. La déshydratation entraîne parfois la mort de l’animal. Et comme il n’existe aucun traitement…
« Plusieurs chiens sur les neuf ont potentiellement contracté cette maladie, précise le commandant. Alors, pour éviter la propagation de l’épidémie, les propriétaires des chiens ont décidé de brûler celui qui était mort, même si, aujourd’hui, on n’a plus le droit de se débarrasser du corps d’un animal. »
« Que quelques traces de la maladie »
Des faits confirmés par Claude Labarre, le maire de Fay-de-Bretagne, qui n’a pas hésité à se rendre sur place avec les forces de police : « Les chiots qui étaient malades, et donc décédés, ont été incinérés par leurs propriétaires. Au total, il y en avait deux. L’un est mort dimanche et le second lundi. » Et de se montrer rassurant. « Il est simplement conseillé de ne pas se balader dans les alentours », assurait-il mardi.
Depuis, « il reste quelques traces de la maladie, mais les occupants du squat s’activent à désinfecter le site », souligne l’édile. Il n’y a donc plus lieu de s’inquiéter pour la propagation éventuelle de cette maladie qui, rappelons-le, ne touche pas les êtres humains.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
2 commentaires
Invité a écrit : 08/02/19
Votre article est complètement faux . La maladie reste dans les sols , maisons pendant des mois !! Et pour desinfecter c'est javel partout ...je ne pense pas que le terrain a été retourné et javelisé. D'autant plus que les autres chiens présent sont probablement porteurs . Et le virus peut se déclarer sur les autres chiens jusqu'à 8 jours!!! Il est dommage de minimiser cette maladie
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Invité a écrit : 11/02/19
comment peut-on brûler le corps de son chien (ou ses chiens) même après son décès ??? C'est ignoble. Pourquoi le maire n'a pas fait emmener le restant des autres chiens chez le véto pour les faire vacciner ???
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