Droit des animaux : quel statut juridique pour nos amies les bêtes ?

Pourrait-on un jour accorder une personnalité juridique aux animaux ? C’est l’une des questions soulevées lors d’un colloque sur le droit animal qui s’est tenu cette semaine à Paris.

Illustration : "Droit des animaux : quel statut juridique pour nos amies les bêtes ?"

« Droits et personnalité juridique de l’animal ». C’est l’intitulé du colloque qui a eu lieu mardi (22 octobre) à l’Institut de France, comme le rapporte France Culture. Il était organisé par la Fondation Droit Animal, éthique et sciences.

Illustration de l'article : Droit des animaux : quel statut juridique pour nos amies les bêtes ?

Le siègle de l'Institut de France (capture d'écran Google Street View)

Parmi les participants, on pouvait notamment reconnaître Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel et ex-ministre de la Justice sous François Mitterrand, ainsi qu’Olivier Duhamel (président de Sciences Po) et Jean-Paul Costa (défenseur de la cause animale et ancien président de la cour européenne des droits de l’homme).

La réflexion tournait donc autour du droit des animaux, mais aussi de la possibilité ou pas de leur accorder une « personnalité juridique ». Elle amène tout un chacun à réfléchir à son tour sur la cause animale et sur les actions à mener pour la défendre.

L’article de France Culture évoque notamment l’exemple de l’association L214 et la pratique qu’elle avait récemment dénoncée, à savoir celle des « vaches à hublot ». Il y est également question des interventions plus radicales de militants antispécistes, qui considèrent que les droits humains ne sont pas supérieurs à ceux des animaux.

A lire aussi : Une chienne affectée par la perte de ses chiots reprend goût à la vie quand on lui présente des animaux en détresse

L’auteur, Stéphane Robert (chef du service politique de la rédaction de France Culture) se penche ensuite sur la place qu’occupe ce combat pour les droits des animaux au sein de la classe politique. Il a cité La France Insoumise et le Rassemblement National parmi les partis s’étant signalés pour leur positionnement en faveur de cette cause. Il a également rappelé le score plutôt encourageant (2,2% des suffrages, soit 490 000 voix) réalisé par le Parti Animaliste lors des dernières élections européennes.

Soit autant d'indicateurs de diffusion de la cause animale au sein de la société française, conclut M. Robert. Les choses semblent changer lentement, mais sûrement…

3 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 28/10/19

    Mêmes droits que pour les humains : identité , protection, amour, soins ...
    Et juridiquement peines très lourdes pour leurs tortionnaires car ils ne peuvent pas se défendre,ils sont si faible si petit par rapport aux sans cœur qui les laissent mourir de faim de soif , ou les battent les laissent mourir dans des souffrances atroces et non à l abandon

      Répondre   Signaler


  • Invité

    Invité a écrit : 29/10/19

    Un animal est un être VIVANT ; il doit avoir les mêmes droits que pour les humains

      Répondre   Signaler


  • Invité

    Invité a écrit : 02/11/19

    Oui

      Répondre   Signaler


  • Image de profil