Elle décide de faire un test ADN pour prouver que son chien n'est pas un loup. Les résultats la laisse sans voix !
Ses amis lui faisaient régulièrement remarquer que son chien ressemblait davantage à un loup, mais Meghan n’y prêtait pas grande attention. Jusqu’au jour où elle a décidé de recourir à un test ADN, dont les résultats l’obligent aujourd’hui à cacher la véritable identité de son animal de compagnie.
Meghan, une habitante du Wisconsin (Midwest des Etats-Unis), avait décidé d’adopter un chien et était tombée sous le charme de Bodhi. Heureuse d’avoir trouvé un compagnon, elle le montrait fièrement à sa famille et à ses amis, mais ses proches lui ont fait savoir à plusieurs reprises qu’il donnait l’impression de ressembler à un loup, raconte Slate.
Au départ, la maîtresse du canidé n’accordait pas beaucoup d’importance à ces remarques, mais le doute a fini par s’installer dans son esprit. Elle a alors demandé un test ADN. « Il s’est avéré que j’avais tort », a confié l’intéressée. Bodhi est un loup à 8 %.
La proportion peut paraître minime, mais elle pose problème dans un Etat et un pays où les lois concernant les hybrides chiens et loups varient énormément d’une commune ou d’un comté à l’autre. De telles législations existent dans 900 villes des Etats-Unis, allant de l’obligation du port de la muselière à l’euthanasie.
Obligée de cacher l’identité de son chien, par peur des réactions et des sanctions
Par exemple, à Madison, capitale du Wisconsin, détenir un hybride est illégal et l’animal est automatiquement saisi et placé en fourrière. Tandis que dans d’autres localités de cet Etat, cela ne fait l’objet d’aucune restriction.
Sans oublier les réglementations propres aux résidences et aux parcs notamment. C’est justement ce que craint Meghan à l’égard de son chien Bodhi. Elle dit aussi avoir peur des réactions des gens s’ils venaient à apprendre que son ami à 4 pattes est en partie un loup.
Le récit de Meghan et Bodhi amène aussi à s’intéresser au business des tests ADN pour animaux de compagnie, de plus en plus juteux aux Etats-Unis. Et qui dit marché florissant, dit parfois dérives. On en constate de plus en plus dans le secteur, entre promesses formulées par certaines entreprises (prédiction du caractère, du développement ou des capacités qu’aura l’animal) et résultats inexacts.
Voilà pourquoi un collectif de vétérinaires et de professeurs de médecine avait appelé à « brider » l’industrie de la génétique des animaux de compagnie en 2018.
Par Anthony Pruvost
Fondateur
Anthony Pruvost, fondateur de Woopets, est avant tout un passionné d’animaux. Son enfance entourée de chiens et de chats y est pour beaucoup.
1 commentaire
Invité a écrit : 12/03/21
8% ce n'est pas beaucoup...mais j'espère que la femme pourra garder son "chien"
J'aime Répondre Signaler