Émue par la demande d’un soldat, la belle-fille du président américain Lara Trump intervient dans le sauvetage d’un chien errant

Harley est arrivée aux Etats-Unis le 24 août dernier, mais son maître ne pouvait pas encore la récupérer. La faute à des documents manquants, ceux attestant que ses vaccins étaient à jour. La chienne née en Syrie et élevée par un soldat américain qui y avait été déployé, avait été vaccinée par un vétérinaire jordanien, mais les justificatifs avaient disparu.

Voilà pourquoi l’animal séjournait à l’aéroport international de New York - John-F.-Kennedy, en attendant la « régularisation » de sa situation. Paws Of War, l’association qui a organisé son transport par avion depuis la Syrie, et qui en fait de même pour d’autres militaires ayant adopté des animaux errants sur les théâtres de conflits, a financé ses soins à l’aéroport et fait en sorte qu’elle n’y manque de rien.

Amjad Kirrish, le soldat en question, était, en effet, en poste en Syrie au sein de l’armée de l’air américaine. Il avait recueilli Harley dans la rue et tous les 2 étaient devenus inséparables. Rentré au pays, il avait sollicité l’aide de Paws Of War pour rapatrier sa chienne, rapporte le New York Post. Des retrouvailles qui pourront donc bientôt avoir lieu grâce à l’intervention déterminante de Lara Trump, épouse d’Eric Trump, fils du président des Etats-Unis.

Sans l’aide de la belle-fille de Donald Trump, la procédure aurait encore traîné en longueur et la chienne aurait probablement été renvoyée en Syrie, où elle aurait été vouée à une mort quasi certaine.

« Les mots ne suffisent pas à décrire ce que je ressens actuellement », confie Amjad Kirrish, qui vit dans le sud de la Californie avec sa femme et leur autre chienne Zoe, Bouvier Australien. Il est réserviste au sein de la National Air Guard (l’armée de l’air de réserve des Etats-Unis) et pompier. Il avait eu une discussion avec Lara Trump jeudi dernier (3 septembre), au cours de laquelle cette dernière l’a remercié de servir le pays et lui a même présenté des excuses.

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D’autres parties ont également contribué à cette issue favorable, notamment Kathleen Rice, membre du Congrès qui a réuni un groupe de « congressmen » new-yorkais pour faire pression sur l’agence sanitaire CDC (Centers for Disease Control and Prevention), afin d’accélérer la libération de Harley.