Etats-Unis : une femme ayant laissé son chien malade mourir de faim acquittée !
Le verdict rendu ce lundi a suscité l’indignation parmi les associations et le public sensibles à la cause animale. Malgré l’avis des experts et une série de faits l’accusant clairement de négligence, le procès de Stephanie Bates, 49 ans, a débouché sur l’acquittement de cette dernière.
Stephanie Bates, 49 ans, vit à Fayetteville dans l’Etat de Caroline du Nord. Elle a été récemment jugée pour cruauté animale suite au décès de son chien, un Boxer de 3 ans prénommé Bruno.
Les faits remontent à 2013. Cette année-là, un vétérinaire avait examiné le chien et diagnostiqué des troubles gastro-intestinaux chez celui-ci. Suivi pendant plusieurs mois, le Boxer n’a pourtant pas vu son état de santé s’améliorer, bien au contraire. L’année d’après, sa propriétaire a contacté le vétérinaire pour qu’il mette fin à ses souffrances en l’euthanasiant, chose que le praticien a refusé de faire.
Par la suite, Bruno a été transféré aux services animaliers du comté de Cumberland. L’animal était alors dans un bien triste état, n’ayant littéralement que la peau sur les os et ne pouvant même plus tenir sur ses pattes. Son organisme était si faible que son cœur a fini par lâcher ; un arrêt cardiaque à la suite duquel il a finalement été euthanasié début 2015.
Lors de la comparution de Stephanie Bates ce lundi, le jury a jugé que cette dernière n’était pas responsable de la mort de son chien, estimant qu’il aurait perdu la vie en raison de sa maladie initiale. Un jugement contraire à l’avis des experts, qui avaient prouvé que l’animal était mort car sa maîtresse l’avait affamé.
Stephanie Bates s’en est donc sortie avec un acquittement pur et simple. Une décision que l’ONG Carolina Boxer Rescue et les autres associations présentes ne comprennent pas.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 24/11/17
Honte à cette diabolique femme. Je ne comprends pas le verdict du tribunal. C'est ignoble
J'aime Répondre Signaler