Les Français face à la mort de leur animal, considéré comme un membre de la famille : une épreuve douloureuse à surmonter
Amis fidèles, compagnons de vie, membres à part entière de la famille... les chats, les chiens et les autres petites bêtes occupent une place de choix dans la société, mais aussi au sein des foyers. Hélas, tout propriétaire fait face à la fugacité de la vie animale. L'heure des adieux est souvent difficile. Esthima, le 1er réseau de pompes funèbres animalières qui acquiert cette année son 16e crématorium en France, permet à nos boules de poils adorées de partir dignement et aux personnes endeuillées de bénéficier d'un réel accompagnement lors de cette épreuve douloureuse. En partenariat avec Woopets, l'entreprise a réalisé une enquête sur le rôle des animaux de compagnie et sur la manière dont les Français vivent leur disparition. Compte rendu.
Plus que de simples animaux de compagnie, les chats, les chiens et autres créatures qui vivent sous nos toits incarnent de véritables membres de la famille. C'est ce qu'estiment plus de 85 % des participants à l'enquête menée par Esthima et Woopets en 2022. 23,4 % des répondants assurent également que ces adorables petits êtres représentent « tout pour eux ».
Il faut dire que le lien qui unit un propriétaire et son animal s'est considérablement renforcé depuis la crise sanitaire de 2020 et l'essor du télétravail. Confidents, amis rassurants et rayons de soleil au quotidien, nos familiers s'avèrent une source d'amour pour près de 83 % des personnes interrogées et de vie pour plus de 50 % d'entre elles. Ils apportent du réconfort (55 % des possesseurs) et offrent une vie plus dynamique (20 %).
Ainsi, la place des animaux dans les foyers français et le lien émotionnel qui les rapproche de nous autres humains se révèlent être importants. Comme l'a si bien proclamé Brigitte Bardot, « un chien, un chat, c'est un cœur avec du poil autour ».
Mort de l'animal de compagnie : une épreuve qui fait très mal
Adopter un animal de compagnie, c'est apercevoir des jours heureux se profiler à l'horizon. Nos trésors sur pattes, qui ajoutent de la valeur à notre vie quotidienne, nous offrent un magnifique album rempli de souvenirs. Hélas, le temps pointe inexorablement les aiguilles de sa montre vers le grand voyage. En fonction de leur race et de leur état de santé, les chats ainsi que les chiens vivent en moyenne une dizaine d'années.
Leur décès est généralement dépeint comme étant une épreuve difficile. 42 % des répondants ont besoin d'accorder du temps au processus de deuil. 34 % le font en reprenant un autre animal, ce qui correspond à une évolution de plus de 6 % par rapport à 2020. Enfin, 18 % des sondés ont confié ne pas réussir à surmonter la perte de leur compagnon.
Aujourd'hui, le décès d'un chat, d'un chien ou d'une autre petite bête constitue un sujet de moins en moins tabou dans la sphère privée. Selon 50 % des personnes interrogées, l'entourage reconnaît la douleur générée par cette disparition tragique. Environ 21 % vont même jusqu'à demander des conseils à leurs proches pour les obsèques du défunt (contre 10 % il y a 2 ans).
Toutefois, la donne change dans le secteur professionnel, où cette question demeure sensible. 59 % ne se sont pas sentis soutenus par leur employeur.
Connaître les solutions funéraires
Nos amis à fourrure laissent souvent un grand vide après leur départ. Un départ qu'il convient de préparer minutieusement. Les animaux aussi ont le droit de quitter dignement cette terre. Pour accomplir cette tâche en toute sérénité, diverses solutions funéraires existent. Or, 43 % des sondés dans le cadre de l'enquête menée par Esthima et Woopets ne les connaissent pas.
Une majorité des propriétaires (68,3 %) se sont rapprochés de leur vétérinaire pour régler la question relative au devenir du corps de leur boule de poils. 19,2 % d'entre eux ont recours à un service de pompes funèbres animalières et près de 37 % confient encore la dépouille au praticien pour qu'il s'en occupe.
L'enterrement du chat ou du chien dans le jardin prévaut toujours à l'heure actuelle, bien que cette pratique (établie par 34,7 % des répondants) s'avère déconseillée en France depuis décembre 2020. Enfin, n'oublions pas les cimetières animaliers. Une minorité opte pour ce choix (2 %), ou se tourne vers d'autres solutions (7,3 %).
En plus d'offrir de belles funérailles respectueuses à leur animal (près de 26 % des personnes interrogées), les possesseurs (environ 32 %) aiment conserver un souvenir tangible, tels que des photos, une touffe de poils ou encore un jouet.
Outre l'estime pour leurs compagnons à 4 pattes, 79 % sont sensibles à l'aspect écologique en ce qui concerne le choix des obsèques. Pour terminer, le progrès mériterait un bon coup de fouet. Depuis 2015, le Code civil reconnaît les animaux comme étant des êtres vivants doués de sensibilité. 85 % souhaitent voir évoluer la loi concernant le statut de « déchet » du corps.
Esthima, véritable guide pour les propriétaires d'animaux endeuillés
Après avoir constaté la place centrale qu'occupent les animaux au sein des foyers, le Groupe Veternity a lancé en France la marque Esthima, dont l'objectif est de proposer une solution d'obsèques personnalisées aux propriétaires. Crémation privée, référence ou plurielle, ils pourront récupérer les cendres du défunt voire être présents au moment de sa crémation en fonction du service choisi.
Pour l'heure, la société de pompes funèbres animalières a conquis l'Hexagone en implantant 4 agences funéraires (Décines-Charpieu, Seclin, Neuilly-sur-Seine et Vincennes) et 15 crématoriums. Cette année, Esthima a annoncé l'acquisition de son 16e bâtiment à Cuers, en région PACA.
« Notre ambition principale est de proposer nos services à toutes les familles françaises cherchant une solution pour les obsèques de leur animal, qu’elles fréquentent régulièrement ou non une clinique vétérinaire, via une plus grande proximité géographique », a indiqué David Buisset, directeur général d'Esthima France, dans un communiqué.
L'objectif de ce crématorium est de « répondre aux attentes et besoins des familles et vétérinaires du Grand Sud-Est ». Services funéraires personnalisés, large choix d’urnes, prise en charge à domicile, cimetière virtuel... les propriétaires auront de nombreuses possibilités d'organiser de nobles funérailles pour les animaux ayant marqué leur vie à jamais.
Par Joséphine Voisart
Rédactrice Web
Après avoir suivi des études de lettres, Joséphine est devenue rédactrice web. Édition, lecture, écriture, animaux... Ce florilège de passions l’a fait tomber dans les pattes de Woopets ! Sensible à la cause animale, Joséphine a adopté une chatte répondant au nom d'Anthéa dans un refuge de sa région ; ainsi qu'une chienne, Lizzy, qui a vécu une vie de misère en Roumanie avant de rejoindre son foyer.
2 commentaires
Invité a écrit : 02/06/22
très très intéressant...moi-même, j'ai été très souvent confrontée à la perte de mes animaux : mes deux derniers chiens reposent chez moi, dans une stèle !!! (mais un certain pourcentage de français reconnaissent que l'animal fait partie intégrante de la famille...............mais nous sommes quand même champions du monde de l'abandon) !!!!!!!!!!!(cherchez l'erreur)
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Invité a écrit : 02/06/22
je me reconnais à 100 % dans cette étude, ayant été confrontée au décès de mon chien
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