Gribouille, ce chien fugueur adopté par une autre famille, a retrouvé son maître d’origine !

La plainte contre la SPA a été maintenue. Mais, celui qui en est l’auteur a eu le bonheur, dimanche, de retrouver son chien. Ce dernier avait été confié par la SPA à une famille il y a quelques semaines. Une famille qui, devant l’ampleur de l’affaire, a fait les vérifications d’usage et a rendu le toutou à son maître d’origine. Un beau geste à saluer.

Illustration : "Gribouille, ce chien fugueur adopté par une autre famille, a retrouvé son maître d’origine !"

Nous évoquions récemment le cas de cet homme qui avait porté plainte contre la SPA. La raison était simple : son chien, Gribouille, avait fugué en juin dernier. Il aurait été retrouvé par la Société Protectrice des Animaux qui l’aurait fait adopter à une autre famille.

L’affaire doit être jugée début octobre au tribunal de Bergerac. Elle est maintenue, mais, ce dimanche 25 août, Pascal Salasc, propriétaire d’origine de Gribouille, a pu retrouver son Border Collie de 5 ans grâce à l’ouverture d’esprit de Laura, la maîtresse depuis peu de ce chien rebaptisé Bandy : « Quand j'ai découvert que Pascal pensait que Bandy était son chien, je suis allée chez le vétérinaire pour faire une radio. Je voulais vérifier que Bandy avait bien une puce d'identification au nom de Pascal Salasc », explique-t-elle à France Bleu.

Un déchirement pour Laura, un soulagement pour Pascal

Ce fut le cas, bien que la SPA ait annoncé l’inverse, et lui avait même implanté une autre puce. Laura a donc décidé de redonner Bandy à Pascal, même si cela ne s’est pas fait sans douleur. « C’est un déchirement pour moi », avoue-t-elle.

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Les retrouvailles ont été filmées par nos confrères et postées sur la toile. Cependant, l’homme maintient sa plainte contre la SPA. Il explique les raisons pour la radio locale : « Il y a un document, suite à un passage chez le vétérinaire, que la puce fonctionne. Donc le fait que la dame de la SPA soutenait que le chien ne pouvait pas être pucé, c’était du baratin. Elle a endormi son monde. On a démontré qu’il y avait eu un problème avec un certain délai. Il y a matière à penser qu’elle cherche à dissimuler le manquement aux délais de fourrière, des délais de castration. Il y a du trouble dans cette affaire. Le fait que la présidente de la SPA ne cherche pas à vérifier des propos, c’était donner du temps à ces personnes pour qu’elles s’attachent à mon chien. C’était malsain quelque part. »

5 commentaires

  • Nicole GIRARDET a écrit : 27/08/19

    D'après la video, on ne peut douter que ce chien est bien celui de Pascal Salasc. Beau geste de la part de la famille qui venait d'adopter Gribouille. Quant à la directrice de ce refuge, si le tribunal reconnaît sa faute, il serait logique qu'elle n'occupe plus ce poste et n'ait plus à participer aux affaires du refuge.

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  • Invité

    Invité a écrit : 27/08/19

    c'est terrible, j'imagine la detresse du monsieur qui perd son ami et cette famille qui s'attache à un nouveau compagnon.
    J'espere que ce n'est pas une habitude de la SPA d'agir de cette maniere et que c'est un cas isolé.

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  • Invité

    Invité a écrit : 31/08/19

    Histoire qui finit bien sauf peut-être pour la famille adoptive qui s'était attachée à "Bandy". Beau geste de sa part que de rendre Gribouille à son ancien maître. Par contre, gros questionnement sur les compétences et motivations de la Directrice du refuge SPA, dont l'attitude est incompréhensible face à la détermination et l'insistance du maître de Gribouille. Heureusement que le chien n'a pas été euthanasié en fourrière car soi-disant non identifiable ! Un comble pour une structure dédiée au sauvetage des animaux. A la justice de juger, mais la direction de la SPA devra aussi prendre des mesures pour que ce genre d'"impair" malheureux ne se reproduise PLUS.

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  • Invité

    Invité a écrit : 02/09/19

    merci à la dame d'avoir restitué le chien à son maître, mais aussi quel déchirement pour elle !!!

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  • brigitte PAULINE a écrit : 28/10/19

    si Gribouille avait une puce d'identification, on ne comprend pas pourquoi une telle méprise puisse arriver ! Encore une faute grave de la SPA et ce n'est pas un cas isolé

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