Un homme noie 5 chiens, le tribunal n’hésite pas à le condamner !

Jugé et condamné ! Ce mardi 19 février, un jeune homme de 25 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Argentan. Il devait répondre d’actes de cruauté sur un animal. Ou plutôt sur 5, tous des chiens, noyés volontairement en novembre 2017 dans les douves du château de Flers. Ces canidés avaient été retrouvés attachés à des parpaings. Nous vous avions raconté, début janvier, ces faits inqualifiables, qui avaient ému le Collectif animaliste de l’Orne mais aussi plusieurs associations de défense des animaux.

Interdit de posséder un animal à vie

Tous s’étaient donné rendez-vous le matin même de ce procès pour rendre hommage aux chiens tués et « demander l’application d’une peine exemplaire à l’égard du prévenu au vu de la gravité et de la cruauté des faits ». Huit associations s’étaient constituées partie civile et étaient bien présentes sous le soleil ornais, pancartes brandies. On pouvait y lire : « Hommage aux 5 chiens noyés à Flers et à tous les animaux victimes de la cruauté humaine », mais aussi « Justice pour les animaux ».

Pis, aucune circonstance atténuante ne pouvait venir aider le jeune homme qui tenait une animalerie et était même président d’une association de défense des animaux selon nos confrères de France Bleu, qui rapportent l’information. Le tribunal n’a pas hésité et a infligé 6 mois de prison, dont 3 avec sursis. Il lui a été interdit de posséder un animal à vie et d’exercer un métier en lien avec un animal pendant 5 ans.

« Mon client est totalement dévasté »

Pour son avocat, Me Barry, « la peine de prison est proportionnée », mais il regrette les autres mesures « plus douloureuses » à supporter. « Une interdiction de détenir un animal pendant cinq ans, j'aurais pu comprendre, mais à vie, c'est très lourd pour un primo délinquant et surtout pour quelqu'un d'aussi jeune. Mon client est totalement dévasté. »

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De leur côté, les associations, à l’image de Un espoir pour les sans voix, souhaite voir le coupable « réfléchir à ses actes ». Une condamnation qui doit aussi servir à « toutes les personnes qui maltraitent les animaux ». « Ils ont vu qu’on était là, il ne faut pas que ça se reproduire. »