Il y a 14 200 ans, l’Homme soignait déjà son chien malade

Les restes du chiot de Bonn-Oberkassel, en Allemagne, continuent de livrer de précieuses informations sur la relation homme-chien durant la Préhistoire.

Le mois dernier, une nouvelle étude réalisée sur ces ossements datant d’il y a 14 200 ans a été publiée sur le site Science Direct sous le titre A new look at an old dog: Bonn-Oberkassel reconsidered.

Les auteurs de cette recherche ont notamment constaté que le chiot, décédé à l’âge de 7 mois environ, souffrait très probablement de la maladie de Carré, de pathologies dentaires et d’une déficience immunitaire. Ces problèmes de santé étaient suffisants pour provoquer sa mort en peu de temps, mais il a tout de même tenu le coup pendant plusieurs semaines. D’après les chercheurs, ce délai relativement étendu entre la maladie et la mort s’explique très certainement par « une assistance humaine intensive » apportés par son propriétaire.

À cet âge-là, l’animal ne représentait pas encore une quelconque « utilité » pour son maître, dans le sens où il ne pouvait ni le défendre face à d’éventuels prédateurs ni l’aider à chasser. Les soins administrés au quadrupède relevaient donc peut-être d’une forme d’attachement, de lien affectif entre les 2 êtres.

À noter que les ossements de ce chiot avaient été découverts enterrés aux côtés de ceux d’un homme et d’une femme, âgés respectivement d’une quarantaine et d’une vingtaine d’années.

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