« J’étais accro à la drogue » : une femme explique comment son chien l’a aidée à vaincre ses démons (vidéo)

Jessica Bradley, 30 ans, est originaire de l’État de Washington (aux États-Unis). Dès l’âge de 14 ans, elle commence à consommer de la drogue. « J’étais accro à la méthamphétamine, explique-t-elle à Newsweek. J’ai lutté par intermittence pendant de nombreuses années, mais je n’ai jamais pu dépasser un an de rétablissement. »

« C'est quelque chose qui me dégoûte profondément et que je regrette »

Jessica a enchaîné les séjours en centre de désintoxication, dans la ville de Spokane. « Rien, et je dis bien rien, n’a pu m’aider à me désintoxiquer. J’ai fait des allers-retours en prison pendant la majeure partie de ma dépendance. Et même pendant ma période de probation, j’ai lutté pour rester abstinente », a-t-elle déclaré.

Entretemps, Jessica est tombée enceinte. Un heureux évènement qui s’est transformé en cauchemar. « Mon fils a été confié à la garde de son père, alors qu’il sortait de l’hôpital, parce que j’avais été arrêtée 5 jours après l'avoir mis au monde. J'étais littéralement en chemise d'hôpital. J'étais sous le coup d'un mandat d'arrêt au moment de la naissance de mon fils », se souvient-elle.

Photo d'illustration

Suite à cela, Jessica est restée abstinente pendant un an, mais elle ne s’est pas libérée de sa dépendance pour autant. « J’étais toujours dans le bain, confie-t-elle. Depuis que mon fils a environ 2 ans, je suis entrée et sortie de sa vie à cause de mon état. C'est quelque chose qui me dégoûte profondément et que je regrette. »

Une adoption qui a changé sa vie

En 2020, Jessica est une nouvelle fois sortie de cure de désintoxication. Après 6 mois d’abstinence, elle a voulu adopter un chien. « Il y avait une petite chienne blanche qui était si petite et si innocente. Et ils la vendaient à un prix dérisoire, raconte-t-elle. Je les ai contactés et je l'ai achetée à l'âge de 6 semaines pour 100 $. »

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La Chihuahua, nommée Beans, était le premier animal de compagnie de Jessica. « Je ne savais même pas quoi en faire, car elle était si petite, admet-elle. Elle devait peser un peu plus de 2 kg ». Peu habituée à cet exercice, Jessica a pourtant choisi ce moment pour reprendre sa vie en main.

« J'ai mis toute mon énergie sur elle, pour qu'elle soit en sécurité. Pour cela, il fallait que je le sois aussi. J’ai donc pris ma guérison au sérieux. Je ne pouvais pas imaginer l'emmener dans le mode de vie que je menais avant elle. Elle était si petite et si fragile. Je devais la protéger à tout prix. Et cela signifiait que je devais rester sobre. C'est ce que j'ai fait. »

Jessica Bradley

C’est ainsi que 6 mois de sobriété se sont transformés en un an, puis en 2 ans… En novembre, Jessica fêtera ses 4 ans d’abstinence. Une chose qui n’aurait jamais été possible sans l’amour de sa chienne.

« Le fait d'avoir mon chien m'a aidée dans les moments où je ne pensais pas pouvoir continuer, dit-elle. Elle m'a vraiment sauvé la vie. C'est grâce à elle que je suis encore abstinente aujourd’hui. »

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@rehab_graduate

This seems like an easy conclusion. But for addicts, unfortunately thats just not the case. But im thankful today for who I am in my recovery and who I am as a mom.. #fyp #wedorecover #fyp

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En meilleure posture, Jessica profite d’un week-end sur 2 avec son fils, et ce depuis 3 ans. « Je dirais que c'est surtout pour mon fils que je suis devenue abstinente, mais c'est grâce à mon chien que cela a été possible. Aussi triste que cela puisse paraître à d'autres, le fait d'avoir Beans à mes côtés tout au long de ce processus m'a rendue moins déprimée », a-t-elle conclu.