Jusqu’à 5 ans de prison pour les auteurs d’actes de cruauté animale en Angleterre

Avec l’adoption de la Loi Lucy, du nom d’une chienne issue d’un élevage de masse, l’Angleterre renforce les sanctions contre les auteurs d’actes de cruauté animale. Elle interdit également la vente de chiots et de chatons en animalerie.

Illustration : "Jusqu’à 5 ans de prison pour les auteurs d’actes de cruauté animale en Angleterre"

D’aucuns, parmi les associations de défense animale et, de manière générale, les personnes sensibles à cette cause, pensent que la loi française en matière de cruauté et de maltraitance animales manque de sévérité. Ils la comparent notamment aux récentes évolutions en Angleterre, où les sanctions ont été durcies.

De l’autre côté de la Manche, en effet, la Loi Lucy a été adoptée le 6 avril dernier. En vertu de ce texte, on ne peut désormais plus acheter de chien ou de chat en animalerie, ni auprès d’un élevage non déclaré. La chienne ayant donné son nom à cette loi était une femelle Cavalier King Charles Spaniel née dans une « usine à chiots » dans le pays de Galles. Elle symbolise à la fois la souffrance des animaux provenant de ces élevages de masse et le combat contre ces pratiques.

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Zac Goldsmith, ministre d'État à l'Environnement et au Développement international (portefeuille qui comprend le bien-être animal), a qualifié l’adoption de la Loi Lucy de « grand jour pour le bien-être des animaux », considérant qu’il s’agit d’une « étape majeure vers la fin de la contrebande et de l’élevage cruel de chiots », rapporte Mon Chien et Moi.

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La législation prévoit également le renforcement des sanctions contre les actes de cruauté animale, passant de 6 mois à 5 ans. Ce qui se rapproche de la peine maximale aux Etats-Unis (7 ans) et dépasse largement celle en vigueur dans l’Hexagone, où elle est de 2 ans avec une amende.

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