L'ancienne propriétaire d'un chien condamnée pour l'avoir volontairement brûlé avec un sèche-cheveux
L’ancienne maîtresse de Gordo, un Bulldog Anglais, était appelée à comparaître devant le juge pour répondre d’actes de cruauté commis sur l’animal, mais ne s’est pas présentée à l’audience. Ce qui ne l’a pas empêchée d’être reconnue coupable et condamnée.
Victime de violences de la part de son ancienne propriétaire depuis son plus jeune âge et dont il gardera les séquelles à vie, Gordo profite aujourd’hui de sa nouvelle vie, bien plus sereine et heureuse, auprès d’une autre famille.
Sa tortionnaire, elle, a été jugée le lundi 2 décembre 2024 devant le tribunal correctionnel de Meaux (77) pour les actes horribles qu’elle lui avait fait subir en mars dernier, rapportait La Marne.
Habitant Lognes en Seine-et-Marne, la jeune femme en question avait acheté le chien avec son petit-ami alors que le canidé n’était encore qu’un tout jeune chiot.
Au moment des faits, Gordo avait 9 mois. Sa maîtresse d’alors, qui a préféré ne pas se présenter au tribunal, « ne supportait plus » le malheureux Bulldog Anglais. Elle l’avait lavé, puis séché au sèche-cheveux. Le chiot souffrait de la forte chaleur dégagée par l’appareil et avait commencé à gémir. Irritée, elle l’avait empoigné et brûlé avec le sèche-cheveux qu’elle maintenait collé sur sa peau.
Avez-vous un animal de compagnie ?
Le pauvre Gordo avait ainsi été brûlé vif sur près de 40% de son corps. La douleur était terrible, sans parler de la terreur qu’il devait ressentir en se retrouvant sans la moindre possibilité de se protéger. Le couple ne l’avait emmené chez le vétérinaire que 3 jours plus tard, alors que les lésions s’étaient infectées.
Prison avec sursis et interdiction à vie de détenir un animal
Suite à un signalement anonyme, le commissariat de police de Torcy avait ouvert une enquête. Cette dernière avait révélé que l’ancienne propriétaire de Gordo n’en était pas à son premier acte de violence à l’égard de celui-ci. A l’âge de 3 mois, il avait été brutalisé au point de nécessité une intervention chirurgicale pour une fracture à la hanche.
La prévenue avait donc refusé de se retrouver au tribunal face à la Fondation Brigitte Bardot, Action protection animale (APA), ainsi que les associations Ani’Meaux et Stéphane Lamart.
Elle a finalement été condamnée à 12 mois de prison avec sursis, une interdiction à vie de détenir un animal, une amende et « le remboursement d’une partie des frais vétérinaires engagés par APA », indiquait cette dernière sur sa page Facebook.
Par Kheireddine Ayari
Rédacteur web
Féru de sport et amoureux des chiens depuis sa tendre enfance, Kheireddine est arrivé dans la rédaction web en 2008 un peu par hasard, porté par son amour des mots. Ayant grandi aux côtés d’un Boxer nommé Ulysse et partagé 12 belles années de sa vie avec Kalash, croisée Berger Allemand, il est plus que ravi d’écrire sur le merveilleux univers des animaux de compagnie.
3 commentaires
Invité a écrit : 15/12/24
Cruelle et lâche !
J'aime Répondre Signaler
Invité a écrit : 16/12/24
Ah Nom de ....! En France! Un tel acte de barbarie ! 40/100 du corps, non je n'y crois pas!
Ça dépasse mon entendement.
Petit , à 3 mois!!!!!quand il a reçu des coups jusqu'à la fracture, il eût fallu le sortir de cet enfer.
Et zut elle doit tout payer: la totalité des frais. Tout , complètement !
Soyons courageux en France et imposons une peine ferme pour ce genre de personnage.
Un pays riche, avec toutes les aides possibles,
omment s'y conduire de la sorte?
J'aime Répondre Signaler
Invité a écrit : 2 jours
La peine est trop légère. Prison ferme + obligation de soins
J'aime Répondre Signaler