L’Angleterre interdit la vente de chiens et de chats en animalerie
Une nouvelle loi a été adoptée ce lundi en Angleterre, mettant fin à la vente de chiens et de chats en animalerie. La législation prévoit également des sanctions plus sévères contre les actes de cruauté.
C’est une grande avancée pour le bien-être animal, saluée par les militants et les associations britanniques. La loi dite de Lucy a été adoptée le 6 avril 2020, comme le rapporte la Fondation 30 Millions d’Amis sur son site. Elle interdit officiellement la vente de chiens et de chats en animalerie et en élevage industriel.
Cette loi met un terme aux intermédiaires dans la vente d’animaux de compagnie, ce qui signifie que, pour en avoir un, on aura désormais 2 possibilités :
- Adopter auprès d’un refuge
- Acheter chez un éleveur déclaré responsable par l’autorité publique, tenu d’élever les chiots et chatons avec leur mère et de leur assurer de bonnes conditions de vie
La RSPCA (Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals) y a réagi par la voix de Lucy Cooper, porte-parole de l’association, exprimant son espoir que ces dispositions soient « correctement appliquées afin que tous les chiens utilisés pour la reproduction et la vente mènent une vie heureuse et saine. »
Pour sa part, le Dr Marc Abraham, vétérinaire, fondateur de l’association Pup Aid et à l’origine de la campagne « Lucy », s’est réjoui de ce qu’il considère comme « une immense victoire pour le bien-être animal. »
La loi en question porte le nom d’une chienne Cavalier King Charles Spaniel, issue d’une « usine à chiots » galloise dont elle avait été sauvée en 2013, avant de décéder 3 ans plus tard. Elle était devenue le symbole de la lutte contre ces élevages de masse où les animaux sont détenus dans de mauvaises conditions.
Par ailleurs, la nouvelle législation durcit les sanctions contre les actes de cruauté. Elles étaient, auparavant, de 6 mois. Elles passent désormais à des peines allant jusqu’à 5 ans.
La Fondation 30 Millions d’Amis conclut par une comparaison avec la situation actuelle en France, regrettant notamment la position prise par Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, contre l’interdiction de la vente en animalerie. Pourtant, 57% des Français souhaitent la fin de cette pratique (Baromètre 2020/Fondation 30 Millions d'Amis-Ifop).
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
4 commentaires
Invité a écrit : 09/04/20
Bravo l Angleterre, vous au moins vous êtes à la pointe pas comme la France et son fichu président qui n en a rien à faire du sort des animaux
Une grande nouvelle qui me réjouit le cœur
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Invité a écrit : 09/04/20
Bravo, enfin une bonne nouvelle qui fait du bien
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Invité a écrit : 09/04/20
bravo bravo enfin un pays qui respecte nos amis les animaux merci pour eux
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Chat49 a écrit : 12/04/20
Super , voici un pays qui réagit enfin sur le sort de ces pauvres animaux .
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