L'Assemblée vote la fin des ventes de chiens et chats en animalerie et une restriction sur Internet
Les ventes de chiens et de chats dans les animaleries ne seront plus autorisées. Une mesure qui entrera en vigueur dans 3 ans, après avoir été approuvée par les députés ce mercredi. Quant aux ventes en ligne, elles se limiteront aux refuges et aux éleveurs.
Les 500 amendements de la nouvelle proposition de loi contre la maltraitance animale sont examinés jusqu’à demain vendredi à l’Assemblée nationale. Mardi soir, celui instaurant un « certificat de connaissance » avait été adopté à l’unanimité par les députés. Ainsi, tout nouvel adoptant ou acheteur d’un chien ou d’un chat devra signer ce document, qui lui rappellera notamment ses obligations en tant que propriétaire.
Hier, d’autres mesures clés ont été approuvées ; il s’agit de l’interdiction de la vente des chiens et chats dans les animaleries, ainsi que la restriction des ventes d’animaux en ligne, comme le rapporte Ouest France.
A partir de 2024, il ne sera donc plus possible d’acheter un animal de compagnie en animalerie. De cette manière, la France emboîte le pas au Royaume-Uni, où ces établissements ne sont plus autorisés à vendre des chiots et des chatons depuis plus d’un an.
En ce qui concerne la vente de chiens et de chats en ligne, elle ne pourra désormais être réalisée que par les refuges et les éleveurs.
Lutter contre les achats compulsifs, le sevrage précoce ou encore les usines à chiots et à chatons
Des mesures destinées à lutter contre des phénomènes de plus en plus préoccupants, tels que la socialisation insuffisante des jeunes canidés et félins, l’approvisionnement par les « usines à chiots et chatons », leur sevrage trop précoce, ainsi que les acquisitions irréfléchies, sources de négligences et d’abandons.
Elles ne s’appliqueront toutefois qu’aux chiens et aux chats. Les petits mammifères de compagnie ne sont pas concernés : cochon d’Inde, lapin, hamster… Par ailleurs, les dons d’animaux pourront continuer à être effectués en ligne.
S’il a exprimé son désaccord avec l’amendement interdisant la vente d’animaux en animalerie, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, s’est en revanche totalement rangé du côté de la mesure encadrant la vente en ligne. Pour le locataire de l’hôtel de Villeroy, il s’agit par-dessus tout de « sérier les combats » et de combattre les ventes réalisées « au pied du camion ».
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
4 commentaires
Jacqueline MAZZUCCHELLI a écrit : 28/01/21
Enfin, après de nombreuses pétitions signées depuis déjà quelques années une avancée ........ dans 3 ans !! Pourquoi les rongeurs et autres ne font pas partie de cette décision ????
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Invité a écrit : 28/01/21
et pourquoi attendre 3 ans, dommage, sinon il était grand temps ...
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Invité a écrit : 28/01/21
Il est plus que temps personnellement ,les animaux se doivent d'etre adoptés, ce ne sont pas des jouets qu'on achète et qu'on jette
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Invité a écrit : 29/01/21
tous les animaux devraient faire partie de cette interdiction.................mais 3 ans encore à attendre, pourquoi ???? (à surveiller tellement de très très près, les "dons" et les ventes dans le journal BC)
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