L’importation illégale de chiens en France depuis les pays de l’Est ne faiblit pas !

Ce sont chaque année plus de 50 000 chiens qui arrivent sur le territoire français depuis l’étranger, notamment la Hongrie. Elevages clandestins, documents fournis sans vérification et irrespect des règles sanitaires élémentaires caractérisent ce trafic lucratif.

Illustration : "L’importation illégale de chiens en France depuis les pays de l’Est ne faiblit pas !"

Si l’âge minimum pour faire entrer un chiot en France est de 3 mois et 21 jours, des dizaines de milliers de jeunes chiens passent quand même la frontière tous les ans alors qu’ils n’ont même pas atteint l’âge d’être sevrés. C’est ce que rapporte une enquête diffusée sur France 2.

Les journalistes se sont rendus en Hongrie, l’un des pays d’Europe de l’Est où ce trafic bat son plein. La Roumanie, la Bulgarie, la République tchèque, la Slovaquie, l’Ukraine et la Russie sont également pointées du doigt dans ce domaine. Ils ont rencontré des membres d’associations de protection des animaux qui tentent désespérément de combattre ce fléau.

Le reportage montre un élevage clandestin hongrois où des chiens de différentes races vivent dans des conditions exécrables. Beagles, Saint-Bernards et autres y sont gardés comme reproducteurs, engendrant des chiots qui sont ensuite rapidement revendus sur des sites d’annonces, sans même attendre qu’ils aient l’âge de se passer de leur mère. Ces animaux survivent dans des niches exigües, au milieu de leurs déjections et en recevant des semblants de repas qui ressemblent davantage à du vomi.

Une éleveuse, filmée en cachette, explique qu’il suffit de se rendre chez n’importe quel vétérinaire du pays en lui présentant le chiot, bien que trop jeune, et un flacon de vaccin vide pour qu’il délivre les documents permettant de passer la frontière.

A lire aussi : Blessé par balles et ayant perdu une patte lors d'un cambriolage, ce chien symbole de résilience mérite "une seconde chance"

Un enquêteur de la Fondation 30 Millions d’Amis, intervenant dans ce reportage, indique que la forte demande de la part de certains revendeurs français peu regardants sur la provenance des canidés contribue à alimenter ce trafic.

1 commentaire