L’individu qui a tué un chien dans un refuge de la SPA jugé en ce mois de mars

Le tribunal correctionnel de Caen se penchera, lundi 9 mars, sur l’affaire du chien tué dans son box d’un refuge de la SPA, en Normandie. L’histoire remonte à mars 2017, jour où un individu de 51 ans, semble-t-il sous les effets secondaires d’un traitement contre Parkinson, a poignardé à mort un croisé Beauceron. Un homme qui avait déjà été condamné dans le passé pour le meurtre d’une dizaine de chats.

Illustration : "L’individu qui a tué un chien dans un refuge de la SPA jugé en ce mois de mars"

Atteint de la maladie de Parkinson, un ingénieur de 51 ans, marié et père de 4 enfants, va être jugé ce lundi 9 mars pour avoir tué un chien à Verson, près de Caen. Les faits remontent au 1er avril 2017. Jour où Inca, un croisé Beauceron, avait été retrouvé, dans une mare de sang, dans son box du refuge de la Société protectrice des animaux de la commune normande.

Très vite, les enquêteurs se sont penchés sur le cas de l’individu, connu pour avoir mutilé une dizaine de chats dans la région. En 2018, il avait été condamné pour ces actes de cruauté à deux ans de prison, dont un avec sursis et mise à l’épreuve, mais aussi à une amende de 30 000 € et l’interdiction de posséder un animal domestique.

Des médicaments comme « effet facilitateur »

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Sauf que l’homme a recommencé. Il aurait agi, cette fois, suite aux effets secondaires de trois médicaments qu’il prend quotidiennement, afin d’atténuer les troubles liés à sa maladie. Des médicaments qui portent le nom de « Syfrol », « Requip » et « Neupro ».

Son avocat, Me Dominique Mari, avait plaidé en ce sens il y a un an dans les colonnes de Ouest France : « Ces médicaments sont connus pour provoquer une hypersexualité, une addiction aux jeux, des agissements répétés sans but précis. La science en parle, les médecins en parlent, j’attends de l’administration judiciaire qu’elle en tienne compte. Ces médicaments entraînent des troubles du contrôle des impulsions. Ils ont eu un effet facilitateur sur les actes commis. »

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Mais l’avocat de la SPA tenait à rappeler que « le prévenu n’a été soigné qu’avec le Requip qu’à partir de mars 2018 », et ne prenait donc pas ce médicament au moment des faits. Une nouvelle expertise avait été demandée. L’individu devait être jugé en juillet dernier, mais le dossier avait été reporté. Il passera donc à la barre ce lundi…sauf si un nouveau report est demandé, et accepté.

5 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 08/03/20

    Que fait cet individu en liberté
    Pauvre chien il avait déjà été abandonné et se fait poignarder dans un refuge où il aurait dû être protégé
    C est cet homme qui devrait être enfermé à vie

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  • Invité

    Invité a écrit : 09/03/20

    j'habite CAEN et j'ai moi-même un collègue qui à l'époque a perdu son chat....mais retrouvé dans un état car ce pourri d'homme lui avait fait beaucoup d'actes de cruauté (mon collègue a fait soigné son pauvre chat ...). Cette pourriture d'enfoiré n'a jamais fait de prison...au contraire, il est parti travailler dans la région parisienne !!!!!! pas d'excuses pour cet ASSASSIN, prison et doit être condamné pour tous ses actes et payer les frais de certaines familles qui ont vu leur animal dans des états effroyables. (hélas, beaucoup ont vu leur animal mourir).

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  • Chris Animals a écrit : 09/03/20

    Résultat d'une justice laxiste voire méprisante dans la condamnation des actes de cruauté sur animaux : cet individu a récidivé et un pauvre chien innocent l'a payé de sa vie, dans un lieu où il était sensé être protégé. Ultime condamnation suite à cet acte ignoble : enfermer cet assassin à vie dans un asile. X

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  • Invité

    Invité a écrit : 09/03/20

    Comment cet homme a-t-il fait pour tuer un chien dans un box de la SPA?Lors des visites à la SPA on est censé de ne pas s'approcher des boxs. J'espère qu'il sera puni pour ce crime.

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  • Invité

    Invité a écrit : 10/03/20

    Oui il mérite la prison ferme, c'est un malade, aucune excuse, récidive, une honte, bon à enfermer, ordure ! La prochaine fois, il tuera un de ses enfants, sa femme ou son très cher avocat ! Comment peut-on défendre des ordures pareilles ! Où est la justice monsieur l'avocat ?

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