L'opération chirurgicale pour aider un Bouledogue Français, souffrant de problèmes respiratoires, à mener une vie normale
Âgée de moins d’un an, une chienne Bouledogue Français s’essoufflait rapidement et avait souvent du mal à respirer. Pour pouvoir mener une existence normale, elle devait subir une opération coûteuse. Une association lui est venue en aide.
Dory peut aujourd’hui vivre comme tous ses congénères. Elle peut marcher, courir et jouer presque normalement, alors qu’elle en était incapable malgré son jeune âge. En cause, des troubles respiratoires liées à sa brachycéphalie, comme le raconte Metro.
Dory est une femelle Bouledogue Français. La race fait partie de celles dites brachycéphales, ou à face aplatie. Cette spécificité, que l’on retrouve aussi chez le Pékinois, le Bulldog Anglais ou encore le Carlin vaut aux chiens concernés d’éprouver des difficultés plus ou moins graves sur le plan de la respiration. Dans le cas de Dory, elle se retrouvait fréquemment à bout de souffle et peinait à capter suffisamment d’oxygène.
En arrivant au refuge Bath Cats & Dogs Home de la RSPCA à Bath, en Angleterre, la chienne était particulièrement mal en point. « Dory n'a que 10 mois. Elle devrait courir, sauter et faire tout ce qu'un chiot espiègle ferait. Mais elle ne peut pas mener une vie normale, car elle a du mal à respirer » expliquait alors Rachel Jones, bénévole dans cette structure d’accueil.
« Elle avait besoin de cette intervention pour pouvoir mener une vie normale »
Pour la soulager du syndrome obstructif des voies respiratoires qui l’accablait, la femelle Bouledogue Français devait être opérée. Une intervention coûtant 1800 livres sterling, soit plus de 2100 euros. Elle consistait à élargir les narines de l’animal et à retirer des tissus dans ses voies respiratoires.
Elle a effectivement eu lieu et s’est soldée par un succès, même si l’entourage de Dory doit rester prudent. « Elle avait besoin de cette intervention chirurgicale vitale juste pour pouvoir mener une vie normale, mais elle aura probablement toujours du mal et devra faire peu d'exercice et se détendre par temps chaud », indique en effet Rachel Jones.
Pour sa part, Caroline Allen, vétérinaire en chef à la RSPCA, dénonce les mauvais éleveurs qui ont une part de responsabilité dans le développement de ce genre de syndrome, source de souffrances pour les chiens. Elle pointe aussi du doigt la fausse perception que peut avoir le public à l’égard des Bouledogues Français et des races canines brachycéphales en général : « Les gens voient des vidéos d'eux reniflant et ronflant et pensent que c'est mignon - mais ce n'est pas le cas. Le chien est à bout de souffle, essayant d’aspirer suffisamment d’air pour son corps ».
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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