La fin du cauchemar pour 2 chiens négligés et avec des colliers de serrage en plastique en guise de muselières
2 chiens s’apprêtent à connaître un nouveau départ après avoir été victimes de maltraitance. Muselés avec des colliers de serrage, ils ne disposaient pas de nourriture ni d’eau suffisantes. 2 associations locales ont contribué à leur sauvetage aux côtés de la gendarmerie.
Ruben et Atess étaient détenus dans des conditions déplorables, mais le calvaire de ces chiens est terminé. Ils sont aujourd’hui en sécurité au refuge et prêts à rejoindre leurs futures familles, rapporte Oise Hebdo, qui cite Le Parisien.
C’est dans une maison de Rantigny, dans l’Oise, que vivaient le Golden Retriever de 4 ans et la croisée Staffordshire Bull Terrier de 3 ans. Museler son chien en permanence relève déjà de la maltraitance, mais ces 2 chiens avaient, en plus, la gueule enserrée dans des colliers de serrage en plastique.
« C’est la première fois que je vois ça. Ce n’était pas acceptable », déplorait Christelle Varlet, présidente de la SPA de Compiègne, auprès du Parisien. L’association avait été alertée par une autre, Animaux Sans Toit en l’occurrence, dont la responsable Nadia Djellali venait de recevoir des photos choquantes rendant compte de la situation des canidés.
Les 2 organisations, ainsi que les gendarmes de la brigade de Liancourt, sont passés à l’action le samedi 12 octobre. « On ne pouvait pas laisser ces deux chiens dans cet état. Je suis absolument dégoûtée par cette situation », déclarait alors Nadia Djellali, dont la structure d’accueil n’était toutefois pas équipée pour prendre Ruben et Atess en charge.
« Le voisinage se plaignait des aboiements »
L’enquêteur de la SPA et les militaires arrivés sur les lieux ont eu la confirmation de la négligence dont souffraient les animaux. Bien que se trouvant dans un grand jardin, ils étaient enchaînés. Ils n’avaient pas de nourriture à leur disposition et seul l’un d’eux avait une gamelle d’eau, sauf que sa chaîne l’empêchait de l’atteindre. En outre, les colliers de serrage avaient occasionné des lésions sur leur museau.
D’après Nadia Djellali, la propriétaire s’est justifiée en arguant que « le voisinage se plaignait des aboiements ». Elle a également affirmé que les colliers de serrage n’étaient qu’une solution temporaire en attendant d’acheter des muselières, mais vu les traces laissées sur les chiens, ce n’était probablement pas le cas.
La SPA - Refuge de Compiègne / Facebook
Transportés au refuge de la SPA compiégnoise, Ruben et Atess reçoivent soins et attention en attendant de les voir rencontrer des familles aimantes pour toujours. Atess aurait d’ailleurs déjà un adoptant potentiel.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 23/10/24
En France! Avec pléthore d'associations d'aide!
C'est honteux.
J'espère que ces gens là écoperont d'une interdiction définitive à la possession d'animaux. Merde quand on s'occupe de ses canidés ils n'aboient pas H24. Des animaux de compagnie se rentrent aussi.
Soyons responsables de ceux qui dépendent de nous, sans nous défausser sur les voisins !
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