La France se lance dans les essais de dépistage du Covid-19 par le biais des chiens

La France, par l’intermédiaire de la Corse, s’est lancée dans des tests de dépistage du Covid-19 par les chiens. Ces derniers, entraînés pendant une semaine, pourraient détecter la maladie. Les résultats seront connus sous peu…

Illustration : "La France se lance dans les essais de dépistage du Covid-19 par le biais des chiens"

L’Angleterre, par l’intermédiaire de l’association caritative britannique Medical Detection Dogs, n’est pas la seule à avoir mis en place un entraînement pour les chiens afin de détecter le Covid-19. La France, avec la Corse, a également décidé de faire un pas dans cette tentative d’avancée majeure.

Comme l’annonce France 3, l’Île de Beauté est l’unique région française à avoir rejoint les essais de l’école vétérinaire d’Alfort. « C'est à titre expérimental, on n'a aucune certitude d'arriver à nos fins, mais au moins on aura essayé. D'autant, et ça a son importance, que ça ne coûte rien, et qu'il n'y a aucun risque pour personne », confie le vétérinaire-commandant Benard, membre de la Gendarmerie d’Ajaccio, partie prenante dans ces tests.

« Prouver que l’odeur existe »

Des essais initiés en France par Dominique Grandjean, qui tient l’information d’une possible détection du virus par les chiens en provenance des Etats-Unis. Son appel trouve preneur. « Qui ne fait rien n'a rien, et puis quand je vois la misère dans laquelle on se trouve en matière de tests, je me dit qu'on va être utiles. »

Pour que cela fonctionne, les chiens doivent renifler des compresses de malades du Coronavirus, et d’autres saines. Un entraînement d’une semaine qui pourrait permettre de diversifier les solutions de dépistage. Encore faut-il « prouver que l’odeur existe », avoue Dominique Grandjean.

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La direction générale de la santé contactée a posteriori

Un vétérinaire qui imagine déjà les perspectives si cela venait à marcher : « Si les chiens peuvent détecter l'odeur sur des gens, debout, habillés, on pourra l'utiliser dans les aéroports, les gares, et les ports. Si ce n'était pas le cas, ce pourra être un apport bienvenu aux tests de laboratoire, facile à mettre en œuvre et peu coûteux. Et puis on pourra donner la recette pour former les chiens aux pays qui en ont besoin, tels que l'Afrique par exemple... »

Les résultats sont attendus dans trois semaines. Puis viendra l’heure de les présenter à la direction générale de la Santé. Chaque chose en son temps.

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