La personnalité du chien change bel et bien et c'est notre faute !

Tel maître, tel chien. Cet adage, une étude réalisée par des spécialistes en psychologie à l’Université d’Etat du Michigan l’a confirmé. Ils ont découvert notamment que la personnalité du chien peut non seulement subir de profonds changements, mais qu’elle peut également être influencée par celle de son propriétaire. Les conclusions de ces travaux ont été publiées sur le site de ladite université en février dernier.

L’équipe menée par le professeur William Chopik a analysé des données comportementales recueillies auprès des propriétaires de plus de 1600 chiens, appartenant à 50 races différentes et d’âges très variés (de quelques semaines à 15 ans). Le lot compte quasiment autant de femelles que de mâles. Les maîtres ont également eu à répondre à un questionnaire à propos des attitudes de leurs amis à 4 pattes dans diverses situations.

Les chercheurs ont ainsi découvert que la personnalité du chien exerce une influence sur l’attachement qu’il manifeste à l’égard de son propriétaire, mais aussi sur sa tendance à mordre et même sur d’éventuelles maladies chroniques pouvant l’affecter. Ce qui laisse penser que sa personnalité peut aider à prédire son comportement futur.

De manière globale, le professeur William Chopik et ses collègues se sont aperçus que les traits de personnalité du chien sont susceptibles de subir des modifications quand il connaît de grands changements dans sa vie, exactement comme chez l’être humain.

Mais ce n’est pas tout ; ils ont également pu déterminer l’âge où le chien était le plus réceptif à l’apprentissage et à l’obéissance : 6 ans. L’âge, justement, s’est révélé via cette étude comme étant un facteur déterminant dans de multiples facettes du caractère du meilleur ami de l’Homme. Les scientifiques ont, en effet, identifié chez les animaux étudiés des moments de leurs vies où ils avaient tendance à devenir plus agressifs envers les autres.

Enfin, l’étude nous apprend que, chez les gens entretenant une relation heureuse avec leur chien, ce dernier avait tendance à être plus actif et plus enthousiaste. A contrario, les personnes qui sont davantage habitées par des émotions négatives ont des animaux de compagnie plus craintifs et affichant moins d’entrain vis-à-vis de l’apprentissage.

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Enfin, à la lumière des données analysées, le professeur Chopik et son équipe ont eu la confirmation que si la plupart des problèmes comportementaux du chien peuvent être corrigés, ils sont plus difficiles à traiter quand ils sont liés à la peur ou à l’agressivité.