La propriétaire d'une chienne Amstaff qu'elle privait de nourriture et de promenade condamnée par la justice 4 mois après son sauvetage

En juin dernier, policiers et pompiers découvraient les conditions déplorables dans lesquelles une chienne était détenues, ainsi que son état de santé préoccupant en intervenant chez sa maîtresse dans l’Orne. 4 mois plus tard, la justice s’est prononcée et l’animal se prépare à un nouveau départ.

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C’est dans un appartement situé à Argentan (61) qu’une femelle American Staffordshire Terrier mal en point avait été secourue par la police, les pompiers, puis l’équipe de l’association locale Les Paniers du cœur, à la mi-juin 2024.

La chienne répondant au nom de Nala était négligée par sa propriétaire. Elle était terrifiée et dans un état de maigreur inquiétant au moment de l’intervention.

Le mardi 8 octobre, sa maîtresse a été condamnée par la justice, rapportait Ouest France. Elle était censée comparaître devant le tribunal judiciaire d’Argentan, mais ne s’était pas présentée.

Jugée pour mauvais traitements à un animal domestique, la prévenue ne semblait pas prendre la mesure de la souffrance de Nala. Les forces de l’ordre et les secours s’étaient rendus à son domicile une première suite aux signalements des voisins, mais elle était absente. Ce qui ne les avait pas empêchés de percevoir l’odeur nauséabonde qui en émanait.

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Photo d'illustration

D’après les riverains préoccupés par le sort de la chienne, celle-ci passait souvent plusieurs jours seule dans l’appartement, notamment les weekends. Quand les intervenants étaient revenus sur les lieux le surlendemain, la propriétaire de Nala, au chômage et sans revenu, était présente.

Confiscation de la chienne, amende et dommages et intérêts pour la propriétaire maltraitante

L’Amstaff cachectique avait été prise en charge par Les Paniers du cœur, qui l’avait ensuite confiée à une famille d’accueil pour lui permettre de retrouver des forces et recouvrer la santé dans des conditions optimales.

Vue par une vétérinaire, Nala ne pesait alors que 18 kilogrammes. Ses côtes étaient visibles et ses griffes trop longues rendaient ses déplacements difficiles. Pour la praticienne, il était clair que la chienne n’était pas suffisamment nourrie, ni promenée.

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Au tribunal, le substitut du procureur de la République et Les Paniers du cœur ont notamment demandé à ce que Nala soit confisquée à sa propriétaire. Une requête à laquelle la juge a accédé. Elle a également ordonné le transfert de la chienne à l’association et condamné la maîtresse à 200 euros d’amende. En outre, elle devra verser 300 euros de dommages et intérêts, ainsi que 150 euros de frais de garde aux Paniers du cœur.

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : Hier

    Si la vétérinaire déduit que la chienne n'est pas promenée par rapport à la longueur des griffes , c'est potentiellement une des raisons mais promenée ou pas, les ongles d'un canidé doivent être entretenus. La sanction financière n'est pas adaptée ! Des heures de travail d'intérêt général dans une SPA seraient plus adaptées. En chômage sans revenus..soyons réalistes !

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