La réponse d’une femme aux personnes qui pensent qu’adopter un animal au refuge est trop risqué

Jacqui a adopté plusieurs chiens dans un refuge et a souvent été confrontée aux mêmes réflexions de la part de son entourage. Beaucoup préfèrent se tourner vers les élevages, car ils estiment qu’il est plus sûr d’acheter un chien qui n’a pas eu de passé. Une affirmation totalement fausse pour la femme, qui a livré son argumentaire.

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Lorsqu'une personne souhaite accueillir un nouvel animal de compagnie chez elle, 2 choix principaux s’offrent à elle : adopter ou acheter. L’adoption sauve des vies et donne une seconde chance à une boule de poils en détresse. Toutefois, dans l’imaginaire collectif, elle peut réserver de mauvaises surprises. Jacqui Budd a réfuté ces allégations.

Cette dernière, journaliste pour Somerset County Gazette, s’est dernièrement rendue au refuge St Giles Animal Welfare, à Taunton (Royaume-Uni), et a fait la rencontre d’un couple et de son Bull Terrier adopté 6 ans auparavant dans ce même établissement. Voir cette famille heureuse lui a mis du baume au cœur, car elle a toujours été une partisane de l’adoption.

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St Giles Animal Welfare / Facebook

Des stéréotypes ancrés

Pour elle, il s’agit de l’option à privilégier au lieu d’acheter. Elle a d’ailleurs vécu avec 5 chiens issus de sauvetage et tout s’est bien passé. Pourtant, les personnes autour d’elles continuent de lui dire : « Vous ne savez pas sur quoi vous pouvez tomber » quand elle aborde le sujet de l’adoption. Pour beaucoup, il s’agit d’une question de chance, ce que Jacqui réfute.

Selon son témoignage et sa propre expérience, il ne s’agit pas de hasard, mais d’honnêteté. Le personnel du refuge connaît mieux que quiconque les animaux dont il a la charge et peut conseiller les familles de la meilleure façon, à condition que celles-ci soient sincères : « L’honnêteté est une partie essentielle du processus : si vous êtes honnête sur votre style de vie, le centre fera de son mieux pour vous trouver un compagnon approprié », écrivait-elle.

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Réciproquement, les refuges ne doivent pas cacher « les défauts ou les problèmes de leurs pensionnaires » aux adoptants. Cela ne pourrait être que négatif pour l’animal, qui pourrait se faire abandonner une fois de plus. En somme, elle a déclaré qu’adopter était le bon choix, mais qu’il ne fallait pas hésiter à poser des questions : « Si vous envisagez de prendre un chien ou un chat, adoptez-le et soyez assuré que vous recevrez tout le soutien dont vous avez besoin pour être associé au bon animal de compagnie », concluait-elle.

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