La vie de ce chien prend un tournant réconfortant 2 ans après avoir été maltraité avec une pioche car "il aboyait trop"
Battu et traumatisé alors qu’il n’avait même pas un an, Kongeur avait courageusement surmonté cette épreuve avec l’aide des vétérinaires, de la Fondation 30 Millions d’Amis et d’un refuge partenaire. Ce chien peinait pourtant à trouver une famille aimante, jusqu’à cette bonne nouvelle partagée récemment.
Nous vous en parlions en novembre 2022. En avril de cette année-là, la police était intervenue à Orange, dans le Vaucluse, suite au témoignage d’un riverain préoccupé par le sort d’un chien victime de maltraitance.
Kongeur, Pointer Anglais, n’était âgé que de 11 mois au moment des faits. Le pauvre canidé avait été frappé à coups de pioche par son propriétaire de l’époque, car « il aboyait trop » d’après ce dernier. Il souffrait ainsi de lésions au niveau du crâne. Couvert de sang, il ne pouvait ni marcher, ni s’alimenter seul. Il était si mal en point que son pronostic vital était engagé.
La Fondation 30 Millions d’Amis avait emmené Kongeur chez le vétérinaire. Après de longs mois de soins, son état de santé ne suscitait plus d’inquiétude.
« On ne s’arrêtait pas pour lui »
Il avait été confié au refuge partenaire de Pierrelatte dans la Drôme voisine, où il avait réappris à faire confiance aux humains et à profiter pleinement de la vie.
Quant à son bourreau, il avait été condamné à 4 mois de prison avec sursis et à l’interdiction de détenir un animal de compagnie pendant 5 ans.
Le chien était prêt pour l’adoption, mais « il n’intéressait personne », expliquait Florence Damery, la présidente du refuge de Pierrelatte, au site de la Fondation 30 Millions d’Amis. « Je ne sais pas si c’est sa race, son passé… Mais on ne s’arrêtait pas pour lui », ajoutait-elle.
Quelqu’un a toutefois fini par s’arrêter devant son box après 2 années d’attente. Il s’agit d’Astrid et de sa famille, qui avaient dû faire le deuil de leur défunt chien qui ressemblait à Kongeur.
Une nouvelle vie qu’il était important de lui offrir
« Quand on a vu Kongeur, quelque chose s’est passé », raconte Astrid à la Fondation. Elle et ses proches ont rendu visite au Pointer Anglais avant de l’adopter.
Au refuge, tout le monde était ému de voir ce chien avoir droit à un nouveau départ après avoir frôlé le pire et longtemps attendu sa chance.
L’adaptation s’est très bien passée pour Kongeur, qui a su surmonter ses peurs, notamment celle des bruits, pour profiter pleinement de sa nouvelle vie qu’il était « important de lui offrir », conclut Astrid.
« Cela a été long et difficile pour Konger, mais au final, il s'en est sorti indemne, sans séquelles et enfin des adoptants pour leur ouvrir leur cœur et leur foyer », s’est-on réjoui du côté du refuge de Pierrelatte sur sa page Facebook.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
5 commentaires
Invité a écrit : 05/04/24
Merci aux honorables sauveteurs .....
J'aime Répondre Signaler
Invité a écrit : 05/04/24
La peine infligée au bourreau de ce petit chien est ridicule !
Merci à tous les sauveteurs et à la famille adoptive.
J'aime Répondre Signaler
Invité a écrit : 05/04/24
Je ne vais pas au delà de : 4 mois avec sursis.
Quel honte!
Du sursis ???
En France l'animal est dans les faits toujours un meuble. B
Voilà où en est le" législateur". L'animal est un meuble. BERK.
J'aime Répondre Signaler
Môâ a écrit : 06/04/24
Seulement 5 ans d’interdiction de détenir un animal… sérieux ? Quand on est capable de tels actes, c’est à vie que l’on doit être privé. Avec de telles sanctions, ce n’est pas demain que ça s’arrangera pour nos amis à fourrure, plumes ou écailles ????
J'aime Répondre Signaler
Invité a écrit : 17/05/24
Oui la justice s'en fiche. Ce n'est qu'un animal. Voilà leur façon de penser. Ne nous leurrons pas, cet abject s'en prendra à l'avenir à un enfant, une personne âgée, bref à un faible, ce sont ses proies de prédilection.
J'aime Répondre Signaler