La Woof Run revient le 30 mai pour une seconde édition encore plus spectaculaire

Après le succès de la première édition, cette seconde était inévitable ?

Lucas Bérullier : Absolument. Cet événement est fait pour durer. En 2018, il s’agissait en quelque sorte d’un test avec peu de moyens. Le succès a été phénoménal. Nous avons touché, selon nos estimations, 15 millions de personnes. De nombreuses vidéos ont été tournées, dont une qui dépasse les 4 millions de vues, des reportages ont permis de faire parler de l’événement. La seconde édition était donc inévitable.

Quels ont été les retours ? En quoi vous ont-ils permis de faire évoluer cet événement ?

L.B. : Nous avons lancé cette aventure au feeling afin de prendre le pouls. Nous voulions proposer un événement équilibré, entre les animations, les obstacles présents sur le parcours et avoir une bonne communauté de coureurs. Les retours ont été les suivants : plus d’obstacles, plus d’animations au village. Ils vont être servis.

C’est-à-dire ?

L.B. : Nous avons triplé la taille du village, le nombre d’animations et les exposants. Nous avons investi dans le parcours. De plus, tous les participants recevront une médaille collector que l’on aura envie de garder par la suite. A cela, il faudra ajouter un sac avec des cadeaux, des produits, des goodies et des surprises. Chacun repartira, aussi, avec un collier. Les dotations, pour la course reconnue par la FLSC, seront impressionnantes !

Julie Heuzé : Nous avons pris le soin et le temps d’écouter les retours. Nous avons modifié le format de la journée. L’an dernier, les courses et animations se déroulaient en matinée. Cette fois, nous avons voulu scinder en deux. Les deux courses auront lieu le matin. Rendez-vous l’après-midi dans le village pour les animations, où tout sera gratuit et ouvert à tout le monde. Ce n’est plus une simple course, mais un vrai festival.

L.B. : Nous traitons les chiens comme des stars. Nous les invitons, les mettons en avant, les accompagnons et nous pensons à leur bien-être.

Évoquons les 2 courses. Quels seront les changements par rapport à la première édition ?

L.B. : Nous avions reçu la visite de 250 participants, de 300, même, en comptant les invités. Cette fois, la jauge a été fixée à un millier de coureurs au maximum. Ils seront répartis sur deux courses. Une centaine prendront le départ de la course chronométrée de 5 km (à 9h), co-organisée avec Les Canipirates et pris en compte par la FLSC (Fédération des Sports et Loisirs Canins) dans son classement annuel. La deuxième, toujours de 5 km (à 10h), concernera le grand public, où nous jouons davantage sur les obstacles présents sur le parcours.

J.H. : L’an passé, nous proposions un format assez simple : un parcours pour 2 courses, des obstacles assez simples, un franchissement de rivières, de points d’eau. Le parcours était vallonné avec le golf, la forêt, la plaine. Là, nous le diversifions un peu en gardant le même esprit. Il y aura toujours la présence de points d’eau le long du parcours. Les obstacles, eux, seront plus difficiles, même si nous pensons en priorité au bien-être animal et à la sécurité. D’ailleurs, chaque obstacle est évitable.

Des obstacles qui ont changé sur un an ?

L.B. : Bien sûr. Tous les obstacles cavaliers changent de toute façon. Nous allons nous en servir, et nous allons être servis. Le but est que la course évolue au fil du temps. Qu’il y ait des obstacles modernes, innovants, ludiques. Nous permettons aux marques de sponsoriser aussi ces obstacles. Nous souhaitons vraiment que la course devienne un rendez-vous incontournable du canicross pour un public beaucoup plus large. D’ailleurs, il n’y a pas besoin d’être un expert pour venir. Elle est accessible à un simple promeneur du dimanche.

J.H. : De plus, le domaine offre un beau terrain de jeu avec 70 hectares. Cela permet d’avoir un parcours différent d’une année à l’autre.

Après le volet course, évoquons les animations, avec des partenaires toujours plus nombreux.

J.H : Tout à fait. Nous n’avions que 3-4 sponsors l’an passé, là où ils seront une douzaine cette fois-ci. Nous accueillons des marques de domaines d’activités diverses et variées. Nous aurons Inlandsis la 1ère marque française spécialiste des sports canins attelés, Edgard & Cooper le célèbre pet-food. La marque de friandises Trueleafpet sera à nos côtés, tout comme Priminstinct qui met en avant le mode d’alimentation Barf, à base de viande crue et de légumes frais.

Nous avons fait en sorte qu’il n’y ait pas que des marques liées à la nourriture. Ainsi, notons aussi les présences de Lord Lou, un accessoiriste canin, Woopets, bien évidemment, mais aussi l’animalerie en ligne Wanimo. Enfin, SOS Pets, Humanimal et le refuge AVA nous feront profiter de leur présence. Nous n’oublions pas du tout les ostéopathes canins, qui reviennent sur la demande du public.

J.H : Des animations seront ouvertes à tous et gratuites. Ce sera le cas du Bar Dog Friendly qui, comme son nom l’indique, est un bar pour les chiens. Le barman proposera de la bière Snuffle Dog Beer spécialement conçue pour les toutous. Les partenaires du Domaine proposeront des planches de viande crue, des friandises… L’intégralité des recettes sera reversée au refuge AVA.

L’autre activité sera représentée par Edgard & Cooper : le Flair de Woof. Il s’agira d’une activité encadrée par Amikanin, un éducateur comportementaliste. Il aura comme objectif de sensibiliser les propriétaires de chiens sur l’importance de l’olfaction chez le chien. Il convient de savoir qu’une séance d’olfaction est aussi fatigante qu’une course de 5 km pour les canidés.

L’an passé, des influenceurs comme Natoo ou encore Squeezie étaient présents. Quels seront les noms pour cette édition ?

L.B. : D’impressionnants comptes européens d’animaux stars seront présents, comme très gros comptes européens d’animaux stars, comme Mayapolarbear, un Husky magnifique qui nous vient de Norvège et que l’on fait venir en avion, Cyril Schr et son chien Albert. MJ de Toulouse, Emma et Joy… Ce sont en tout une cinquantaine d’influenceurs.  

Vous cohabiterez de nouveau avec le Royal Jump. Preuve d’une complémentarité évidente ?

L.B. : Le Royal Jump en sera à sa troisième édition. La compétition part sur la même base de visiteurs que l’an dernier, à savoir 30 000. Cela nous assure du monde. Cela nous permet d’avoir une communauté de supporters, aussi, pour nos coureurs. Cela limite les coûts au niveau de la production de l’événement. Oui, cela se complète bien avec notre Woof Run. D’ailleurs, de nombreuses familles de cavaliers viennent accompagnées de leurs chiens…

Cela sera-t-il toujours lié à l’avenir ?

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L.B. : Nous avons l’ambition de développer cet événement à l’échelle nationale, voire internationale. Nous nous détacherons donc progressivement du Royal Jump. Nous étudions d’autres sites à travers la France afin de proposer des dates dès 2020 pourquoi pas. Nous essayerons d’importer ce rendez-vous dans des villes majeures, où les chiens se sentent bien, comme Montpellier, Toulouse, Toulon, Nice, mais également à Londres, Berlin ou Rome.

Preuve d’un incroyable succès…

L.B. : D’ailleurs, les inscriptions se fermeront plus tôt… car cela va très vite, et comme nous nous limitons à 1 000 participants. Et notez bien qu’un cocktail viendra achever la journée. Il aura lieu sous un chapiteau géant. Ce sera une véritable fête !

Informations complémentaires et inscriptions sur le site Woof.run. Pour toutes demandes de précision, contactez « My Pet Agency » sur [email protected]