Le cas d'une chienne sauvée in extremis après une hémorragie et refusée par les vétérinaires pose la question du manque de soignants dans sa région

Une propriétaire canin québécoise a fait part de son mécontentement après avoir bien failli perdre sa chienne que la plupart des cliniques vétérinaires de la région ont refusé de soigner. Blessée à la patte et victime d’une hémorragie, Princesse a été sauvée de justesse grâce à une internaute ayant répondu à l’appel à l’aide désespérée de sa maîtresse.

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Joanie Vachon, 20 ans, habite la ville de Québec. Souffrant d’anxiété et d’épilepsie, elle peut compter sur le soutien de sa chienne d’assistance Princesse. Elle a bien cru la perdre récemment, la Labrador Retriever ayant été grièvement blessée.

L’incident s’est produit le samedi 21 décembre 2024. Ce jour-là, Princesse et sa propriétaire rendaient visite à des proches dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Lors d’une promenade, la chienne s’est ouvert la patte en heurtant un rocher. Une forte hémorragie s’en est suivie.

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Joanie Vachon et sa famille ont multiplié les coups de fil adressés aux vétérinaires d’urgence, mais n’en ont trouvé aucun de disponible. Toutes les cliniques ont refusé d’admettre Princesse, au motif que sa maîtresse n’était pas une cliente inscrite.

« On nous a même dit d'aller à Québec, en tenant la plaie pour contrôler le sang, ou de rester à côté de l'animal pour qu'il ne meure pas seul », raconte la jeune femme à TVA Nouvelles. « Un service comme ça, c'est déplorable... C'est choquant ! », confie-t-elle.

A court de solutions, Joanie Vachon s’est tournée sur les réseaux sociaux. Son SOS désespéré lancé sur Facebook a été vu par une internaute qui a pris l’initiative d’appeler un vétérinaire. Grâce à elle, un rendez-vous a enfin été obtenu et la chienne a pu être soignée à temps. « Il y a eu une intervention chirurgicale et des points de suture », indique la Québécoise.

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Il manquerait une vingtaine de vétérinaires

Cette mésaventure met l’index sur la pénurie de vétérinaires dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il en manquerait une vingtaine pour répondre à la demande. Ce sont les estimations de la de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec, dont le président le Dr Gaston Rioux rappelle qu’une situation telle que celle vécue par Joanie Vachon pourrait « justifier deux plaintes » en vertu de la Loi sur le bien-être animal et du code de déontologie de l'ordre.

Si Joanie Vachon ne projette pas de porter plainte pour le moment, elle espère que le fait d’avoir partagé sa terrible expérience contribuera à améliorer les choses sur ce plan.

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