Le chien volé d’une sans-abri réapparaît 4 mois plus tard car son détenteur le trouve "ingérable"

Leila, la chienne de Téréza, est sa seule famille, et sa présence à ses côtés rend son quotidien un peu moins pénible. Le duo, qui vit dans la précarité, a pourtant été séparé récemment après le vol de l’animal. Un couple a d’abord été suspecté de s’être emparé de l’animal, puis une personne qui n’a apparemment rien à voir avec ces individus, s’est manifestée en faisant part de son souhait de le restituer car elle ne pouvait plus le gérer.

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Leila, une jeune femelle American Staffordshire Terrier, a été retrouvée indemne 126 jours après avoir été volée à sa maîtresse, rapportait Actu Lyon. Il y a eu plus d’un rebondissement pendant ces 4 mois d’incessantes recherches et d’inquiétude.

La chienne avait disparu dans la nuit du 17 au 18 octobre 2024, alors qu’elle se trouvait place Saint-Nizier dans le 2e arrondissement de Lyon. Sa propriétaire est une sans-abri tchèque prénommée Téréza. Elle était « effondrée » par l’enlèvement de Leila, d’après Marc, bénévole chez Gamelles Pleines Lyon. Nous vous avions déjà parlé à plusieurs reprises de Gamelles Pleines, cette association venant en aide aux propriétaires d’animaux qui vivent dans la précarité et à leurs compagnons d’infortune.

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Actu Lyon / Facebook

Pour Téréza, Leila « est bien plus qu’un animal de compagnie », indiquait sur sa page Facebook l’Association WAF, qui soutient les victimes de vols de chiens. Elle est une « véritable compagne de vie ».

Assez vite, des témoignages sont recueillis. On parle alors d’un couple ayant détaché la laisse de la chienne avant de la faire monter à bord de sa Tesla.

Les avis de recherche continuent d’être relayés, notamment celui de l’Association WAF. Celle-ci transmet les éléments qu’elle détient à la police, en particulier la plaque d’immatriculation du véhicule notée par l’un des témoins, mais elle et Téréza connaissent une grande désillusion que la plainte est finalement classée sans suite.

La frustration, puis la délivrance

Fin décembre, une chienne dont la description concorde avec celle de Leila est vue aux côtés d’un couple dans le quartier de la Croix-Rousse. Interrogé, il affirme « avoir trouvé ce chien dans un carton avant de le faire pucer à leur nom ».

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La situation reste inchangée jusqu’en février et cet appel téléphonique aussi inespéré que surréaliste. L’interlocuteur, qui habite les Monts d’Or, explique « avoir recueilli la chienne il y a quelques mois et l’avoir fait pucer à son nom. La piste n’a rien à voir avec celle Croix-Rousse », précise Marc. Il ajoute qu’il souhaite se séparer de l’animal car il est « devenu ingérable ».

Leila a ainsi pu être récupérée et ramenée auprès de Téréza. Il y a, aujourd’hui, plus de questions que de réponse dans cette affaire, mais « l’important, c’est qu’on a trouvé Leila », conclut Marc.

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