Le classement 2019 de ces villes, en France, où il fait bon vivre pour les chiens

Et le gagnant est… Montpellier ! Les années passent et le classement des villes de plus de 100 000 habitants où il fait bon vivre avec son chien n’évolue guère. Tout du moins pour sa première place. Un trône sur lequel s’est assise la ville héraultaise en 2016, 2018 et donc 2019. Ne l’abandonnant qu’en 2017 pour prendre la troisième place.

Un enjeu municipal

La raison ? La municipalité montpelliéraine a fait « de l’intégration de l’animal un enjeu municipal, au même titre que celle des cyclistes, piétons, enfants ou personnes à mobilité réduite », écrit le magazine 30 Millions d’Amis, qui rend public ce classement dans son dernier numéro. « En décembre 2018, des rencontres autour du chien ont vu le jour », donne comme exemple Valérie Barthas-Orsal, adjointe au maire déléguée à l’animal en ville. « Un mercredi sur deux, les agents de la brigade de capture expliquent comment décoder le langage canin et réagir face à certaines situations. »

Plus largement, ce type d’animation s’inscrit « dans une démarche d’apaisement » dixit celle qui a « fait le pari de la relation humaine et du partage d’expériences pour faire évoluer les comportements ». Et notamment en lien avec l’adoption du geste propre encouragé par 270 distributeurs de sacs présents dans toute la ville. Et c’est bien sur ce point que les municipalités doivent agir. Car, comme le concèdent nos confrères, la crotte est encore identifiée comme « le frein économique majeur à l’intégration du chien dans les plus grandes villes » du pays.

Toulouse suit le rythme

Juste derrière le leader Montpellier, Toulouse conserve sa seconde place. Le tout, grâce un accent mis sur la sensibilisation des maîtres afin d’éduquer au mieux leurs chiens et, ainsi, réduire les nuisances. Cours et balades sont organisés chaque semaine pour un coût total de 20 000 €. Idem à Grenoble, 6^e de ce classement spécifique, qui emploie un éducateur canin à temps complet.

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Enfin, et car on ne peut passer sous silence le cas de Paris, l’espace est l’un des autres critères pris en compte. La capitale bondit de 11 places, passant du 35^e au 24 rang. Elle reste pourtant dans la moyenne basse en ce qui concerne ses espaces verts. Mais c’est bien au niveau des équipements liés à la propreté que Paris est en retard, avec une cinglante note de 0 ! Là où Montpellier, Toulouse et Toulon, qui composent le podium, sont à 19 !

Le top 10 (note sur 20)

1-Montpellier : 18
2- Toulouse : 16,6
3- Toulon : 16,2
4- Mulhouse : 15,4
5- Saint-Etienne : 15,1
6- Grenoble : 14,9
7- Nice : 14,1
8- Perpignan : 14,1
9- Aix-en-Provence : 12,8
10- Lyon : 12,6