Le jeune toulousain qui avait vu son chien être refoulé d’un supermarché ne portera pas plainte

Vendredi 3 août dernier. Kévin Fermine, un jeune toulousain de 27 ans, voit son chien d’assistance être refoulé d’un Carrefour Express d’un quartier de la ville Rose. Le presque trentenaire souffre d’une infirmité motrice cérébrale, l’empêchant de se déplacer sans son animal de compagnie.

Nous vous avions raconté cette histoire ubuesque, filmée, car ce n’était pas la première fois. Et si l’enseigne Carrefour avait présenté « ses excuses pour les faits qui se sont déroulés vendredi dans un de ses magasins franchisés toulousains et regrette cet incident contraire à ses valeurs », Kévin se réservait justement le droit de porter plainte. Ce qu’il ne fera pas.

« Je ne vois pas l’intérêt de me lancer dans une telle procédure »

Dans un post publié sur sa page Facebook, l’intéressé s’explique : « A la question de savoir si je compte déposer plainte, ma réponse est non. En effet je ne vois pas l'intérêt de me lancer dans une telle procédure en sachant que j'ai déjà obtenu les résultats que j'attendais...Maintenant, continuons ce combat pour la défense de nos droits, allons au-delà du virtuel... »

Il ajoute ceci, excusant au passage l’employé qui lui a barré la route : « Ce commerçant n’est pas responsable de la situation. Ce commerçant, en plus, possède une maman handicapée, il aurait dû être formé et informé par le groupe Carrefour de ses obligations. Or il ne l’a pas été. »

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Un commerçant malheureusement « harcelé » et même menacé depuis cette affaire. Odile Maurin, présidente de l'association Handi-Social, présente au moment des faits, appelle les internautes à stopper ce harcèlement.