Le maire d’une commune prend un arrêté contre les laisses de plus d’1,50 mètre !

Le 11 août dernier, Céline Amiel était tranquillement en terrasse, dans un restaurant de Nogent. Cette femme qui vit d’ordinaire à Miami était accompagnée de ses 2 filles et, comme toujours, de son chien, Litchi. Un Bichon Maltais de 11 ans. Et puis, une attaque-surprise en provenance d’un American Staffordshire Terrier transforme la scène et vire presque au drame.

« Litchi était couchée à mes pieds, sous ma chaise. Une chienne l’a attaquée en tirant sur sa laisse à enrouleur, l’a mordue au niveau de la gueule et ne voulait plus du tout la lâcher. Je me suis blessée à la main en voulant les séparer. C’était horrible. Il y avait du sang partout et la propriétaire du chien ne faisait rien pour qu’elle lâche », raconte Céline au Parisien.

Cette dernière a été retenue par les autres clients du restaurant, en attendant l’arrivée de la police. Si Litchi a survécu, la chienne a dû subir 2 opérations pour fracture de la mâchoire supérieure avec décollement du palais. De nouveaux soins devront être donnés aux Etats-Unis.

« Les laisses à enrouleur sont strictement interdites »

Vétérinaire et adjoint au maire de Nogent, Gilles Hagège était sur place au même moment. « Nous avons mis au moins huit à dix minutes pour faire lâcher prise au staffy, les gens autour étaient hystériques. Si ça avait duré un peu plus la chienne serait morte, elle ne pouvait plus respirer. »

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Suite à cet événement, le maire de la commune, JP Martin, a décidé de prendre des mesures. Un arrêté interdit les laisses de plus d’1,50 mètre. De plus, « les laisses à enrouleur sont strictement interdites ». Il se justifie : « Si la propriétaire du Staffy n’avait pas eu une laisse à enrouleur elle aurait maîtrisé son animal. L’arrêté précise aussi que les chiens assimilés aux catégories 1 et 2 parce qu’ils portent les mêmes caractéristiques anatomiques et morphologiques doivent être déclarés auprès de notre police municipale et porter une muselière. »

Une mesure dont ne bénéficiera pas Céline, de retour aux USA. En parallèle de cette mesure, la propriétaire de Litchi a porté plainte avec, comme objectif, se faire rembourser les frais vétérinaires à hauteur de 1 500 €.