Le sort des animaux maltraités pendant le confinement inquiète la confédération Défense de l’Animal

La confédération Défense de l’Animal exprime sa préoccupation au sujet des animaux victimes de violences durant le confinement. Le réseau d’associations de protection animale appelle les témoins d’actes de maltraitance à prévenir les autorités.

Illustration : "Le sort des animaux maltraités pendant le confinement inquiète la confédération Défense de l’Animal"

Dans un communiqué publié ce vendredi 24 avril 2020, la confédération nationale Défense de l’Animal a fait part de son inquiétude à propos des animaux maltraités durant le confinement, et aborde les moyens de porter secours à ces victimes silencieuses.

Dressant le même constat que la Fondation Brigitte Bardot, le réseau de 270 associations de protection animale dénonce les affaires récentes de violences faites notamment aux chiens et chats. Défense de l’Animal estime, par ailleurs, qu’elles ne représentent que la « partie immergée de l’iceberg ».

Elle évoque le cas de Sultane, cette chienne poignardée et jetée d’une fenêtre depuis le 3e étage d’un immeuble au Creusot, en Saône-et-Loire, parmi les exemples de ce phénomène préoccupant.

Défense de l’Animal estime que la situation est d’autant plus alarmante que les 1050 enquêteurs missionnés par ses associations membres ne peuvent agir sur le terrain. Investigations et secours des animaux maltraités sont rendus difficiles par les mesures liées à la pandémie de Covid-19.

La confédération invite donc les témoins d’actes de maltraitance ou suspectant un cas de souffrance animale, de prévenir les autorités (gendarmerie, police ou services vétérinaires de la Direction Départementale de la Protection des Populations) et d’appeler le 17 ou le 112. Autre possibilité : s’adresser au refuge le plus proche pour être guidé dans sa démarche de signalement. La liste des associations membres de Défense de l’Animal est consultable en cliquant ici.

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