Les 5 secrets d'un animal heureux
Abandons, maltraitance, errance, conditions de vie inadaptées… Plus que jamais, les chiens et les chats ont besoin d’être protégés. Eux aussi ont des droits et des libertés qu’il est indispensable de préserver et promouvoir.
Régissant les relations entre humains et animaux, ainsi que les activités en lien avec ces derniers, le respect des 5 Libertés Fondamentales conduit à fournir un environnement de vie adapté aux besoins et spécificités de leur espèce.
Certains acteurs importants du secteur de l'animal de compagnie oeuvrent en ce sens et font preuve d'exemplarité pour appliquer ces Libertés Fondamentales. C'est le cas notamment d'Edgard & Cooper.
Aux origines des 5 Libertés Fondamentales de l’animal
Ce principe des 5 Libertés Fondamentales pour le bien-être animal a vu le jour en 1979. Il a été publié par le conseil britannique sur le bien-être des animaux d'élevage.
Le texte expose les conditions que l’on doit assurer à l’animal pour qu’il puisse mener une vie saine, en adéquation avec ses besoins. Ces Libertés Fondamentales garantissent le bon traitement des animaux et servent de code de conduite par tous les propriétaires d'animaux de compagnie qui se respectent, mais pas seulement.
Les 5 Libertés Fondamentales pour le bien-être animal jouissent aujourd’hui d’une reconnaissance à l’échelle mondiale. Elles font d’ailleurs partie des principes adoptés et appliqués par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). La Fondation Edgard & Cooper, investie dans le bien-être du chien et du chat, en a également fait son crédo.
Liberté Fondamentale n° 1 : Ne pas souffrir de la faim ou de la soif
La première de ces Libertés Fondamentales concerne la possibilité, pour tous les chiens et chats, d’avoir accès à la nourriture et l’eau, afin qu’ils ne souffrent ni de la faim ni de la soif. Un prérequis qui peut sembler banal, mais indispensable pour nos boules de poils afin qu’elles restent en bonne santé.
L’alimentation d’un chien n’est pas la même que celle d’un chat. Par exemple, le chien a essentiellement besoin de viande dont il ne fera qu’une bouchée en 1 ou 2 repas par jour. Le chat, lui, aime plutôt rythmer sa journée autour de plusieurs petits repas. Ce sont des spécificités propres aux caractéristiques de notre animal auxquelles nous devons répondre quotidiennement.
Liberté Fondamentale n° 2 : Ne pas souffrir d’inconfort
Chiens et chats ont le droit et le besoin de disposer d’un abri confortable pour les moments de repos. Les personnes responsables de ces animaux doivent faire en sorte que ces derniers ne soient pas soumis à une quelconque source de stress physique et / ou thermique.
En pratique, un chien préférera avoir son couchage dans un endroit calme et loin du passage pour préserver sa tranquillité. Une niche est même l’idéal pour rendre nos chiens heureux. Un chat, fidèle à son instinct de chasseur et son tempérament fougueux, préférera avoir son lit perché en hauteur, comme un poste de contrôle. En bref, nous avons le devoir d’offrir un couchage décent et confortable, adapté à leur taille et capable d’assurer un repos de qualité à nos compagnons.
Liberté Fondamentale n° 3 : Ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies
La santé de nos animaux de compagnie doit faire l’objet de toute notre attention. En tant que propriétaire d’un animal de compagnie, il est indispensable de le protéger contre les mauvais traitements. Prévenir et guérir font aussi partie de nos missions, que ce soit avec les petites blessures ou les problèmes plus sérieux. En le faisant examiner régulièrement par un vétérinaire, nous les aidons à déceler à temps ou soigner des infections qui peuvent être graves et leur gâcher la vie.
Notre travail ne s’arrête pas là, bien au contraire. Il faut également leur apporter tous les soins et l’entretien nécessaires pour les garder en bonne santé. Une responsabilité du quotidien qui passe par le toilettage régulier de votre animal et par des mesures préventives comme la vermifugation ou les traitements antiparasitaires.
Liberté Fondamentale n° 4 : Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce
Il est capital de laisser un animal exprimer les comportements associés à son espèce. La 4e Liberté Fondamentale est donc liée à son environnement, qui doit être adapté à ses besoins. Son lieu de vie doit lui offrir suffisamment d’espace et être doté des installations adéquates.
Il s’agit, par exemple, de mettre un griffoir à la disposition du chat pour lui permettre de faire ses griffes, le laisser vagabonder dans votre jardin. De son côté, le chien a besoin d’être stimulé, d’avoir l’opportunité de jouer avec d’autres congénères ou avec les membres de sa famille. Encore une fois, le rôle de l'humain est central pour leur assurer cette liberté.
Liberté Fondamentale n° 5 : Ne pas éprouver de peur ou de détresse
Un chien ou un chat heureux, c’est un propriétaire épanoui. La 5e et dernière Liberté Fondamentale pour le bien-être consiste, pour l’animal, à être à l’abri de tout ce qui est susceptible de lui occasionner des craintes. Il ne doit souffrir ni sur le plan psychique que sur le plan mental. Notre rôle est primordial pour lui offrir tout le bonheur dont il a besoin.
Pour donner des exemples, veillez à ne pas laisser votre animal seul trop longtemps, il pourrait développer un ennui chronique qui serait terrible pour son état mental. Autre cas de figure : évitez des promenades trop courtes ou peu régulières, car votre chien a un besoin vital de s’aérer. Pour les chats, respectez leur jardin secret, ne les forcez pas à faire des choses dont ils n'ont pas envie ou à être affectueux, s'ils ne le sont pas naturellement.
Chaque animal a son propre caractère et son mode de vie qu’il est important de respecter. Votre seul rôle est de l’épargner des situations stressantes et lui offrir un environnement sécurisant.
Les 5 Libertés Fondamentales, clés de voûte de l’œuvre de la Fondation Edgard & Cooper en faveur des animaux en détresse
Fortement attachée aux valeurs liées à ces Libertés Fondamentales, la Fondation Edgard & Cooper s’en inspire au quotidien pour mener ses actions solidaires.
Son soutien au projet The Dog Care Clinic au Sri Lanka s’inscrit totalement dans cette logique. La Fondation a aidé ce centre de soins vétérinaires pour chiens errants à se développer et à se moderniser. Elle a financé l’installation d’une unité de soins intensifs et facilite la prise en charge médicale de 2000 canidés par an (Liberté Fondamentale n°3).
Elle a également aidé à la mise en place d’une nouvelle cuisine pour la préparation de leurs repas (LF n°1) et permet à la clinique d’en stériliser 9000 chaque année (LF n°5), entre autres initiatives appliquant ces Libertés Fondamentales pour le bien-être animal.
Ce n’est que le début pour la Fondation Edgard & Cooper, qui se prépare à s’engager dans d’autres projets en faveur des chiens et des chats. Des initiatives en phase avec ses objectifs : apporter une aide immédiate pour arrêter la souffrance inutile des chiens et des chats, éduquer autour des besoins des animaux et promouvoir leur protection juridique.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
3 commentaires
Invité a écrit : 08/12/20
intéressant
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Invité a écrit : 08/12/20
Oui plus tôt intéressant mes chats ne sont pas tout à fait heureux alors.
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Invité a écrit : 12/12/20
Cet article est très intéressant. Et me prouve avec réconfort. Que mes chiens sont bien soignés. Ne dit-on pas qu'un animal qui se roule sur son dos est un animal heureux
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