Les abandons d’animaux « explosent » avec des dépôts d’animaux en pleine nuit

L’été bat son plein, et les animaux en souffrent. La hausse d’abandons est réelle. C’est, par exemple, ce qu’ont constaté nos confrères de Vosges Matin. A Brouvelieures, le centre de secours animalier affiche complet. Sa directrice, Edith Quié, lance : « Le nombre d’abandons explose ! »

Cette dernière vient d’enregistrer l’arrivée de 2 chiens Groenlandais. De quoi faire grimper le nombre d’admis au sein du refuge, qui n’était encore qu’à moitié rempli en mai et juin. « Nous avions 100 chiens alors qu’on peut en compter jusqu’à 180. »

Les abandons sont bien entendu majoritaires. Comme ceux après un décès ou une hospitalisation, ce que peut comprendre la directrice de l’établissement. Mais d’autres laissent leur animal sans scrupule : « Il y a des personnes qui viennent sans prévenir ou pire encore qui déposent l’animal en pleine nuit. »

40 000 abandons d’animaux par an !

Pour Edith Quié, c’est pourtant simple, au départ : « Si on ne peut pas offrir à un animal, ni son temps, ni son argent, on n’en prend pas. On n’est pas obligé d’avoir un animal de compagnie ! » Et d’autres feraient mieux de les oublier. Car certains spécimens arrivent au refuge vosgien sur décision de justice.

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« Où s’arrête la folie des gens ? » se questionne la directrice, qui parle d’une « mygale très venimeuse », récupérée. « Quel est l’intérêt d’avoir un animal dangereux en captivité ? » Dans tous les cas, les abandons devraient atteindre des chiffres inquiétants cet été. La SPA estime qu’environ 40 000 abandons ont lieu chaque année en France. Un chiffre qui ne devrait pas baisser.