Les chiens sont capables de détecter les faibles rayonnements thermiques selon cette étude
En plus de leur flair extrêmement puissant, les chiens ont une capacité que ne possèdent que quelques autres animaux : la détection de faibles rayonnements thermiques. Une découverte faite par des chercheurs suédois et hongrois.
Voilà qui ne fera que renforcer notre admiration pour les chiens, qui ne cesseront donc jamais de nous surprendre avec leurs incroyables capacités. Nos amis à 4 pattes ont, en effet, la faculté de détecter les rayonnements thermiques faibles. Une découverte faite récemment par des chercheurs des universités de Lund en Suède et Eötvös Loránd en Hongrie. Leurs travaux ont été publiés le 28 février dernier dans la revue Scientific Reports.
Seuls quelques espèces de serpents, la chauve-souris et les coléoptères noirs auraient cette capacité, en plus du chien, donc.
Chez le chien, les capteurs en questions se trouvent sur sa truffe, dont le fonctionnement serait similaire à un capteur infrarouge. Il l’aurait hérité de son ancêtre le loup, s’en servant notamment lorsqu’il chasse. Ce dispositif complexe naturel lui permettrait ainsi de mieux localiser la chaleur, même très basse, émanant des proies.
Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont effectué 2 tests. Lors du premier, 3 chiens entraînés ont réussi à détecter des objets exclusivement en fonction de leur rayonnement thermique, sans avoir la possibilité de les voir ou de les renifler.
Pour le second test, 13 chiens étaient soumis à une IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) cérébrale pendant qu’on leur proposait des objets à rayonnement thermique neutre ou fort. L’examen a permis de constater une activité cérébrale plus élevée en présence d’objets plus chauds que la température ambiante.
En combinant les résultats des 2 exercices, les auteurs de l’étude se sont aperçus, d’une part, que les chiens sont effectivement capables de percevoir les faibles points chauds, et d’autre part, que ce rayonnement thermique active une région bien particulière de leur cerveau : le cortex somato-sensoriel gauche.
Par Norman Bougé
Rédacteur & Community Manager
Rédacteur spécialisé et Community Manager, Norman est également l’heureux propriétaire d’un chat de gouttière de 5 ans nommé Ragnar. Avec sa plume facétieuse et aiguisée (fidèle à son esprit), c’est lui qui vous déniche l’essentiel des actualités de Woopets et anime la communauté avec passion et humour sur notre page Facebook.
1 commentaire
Invité a écrit : 06/03/20
nos amis les chiens ont vraiment du PIF !!!
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