Macabre découverte dans la maison d’une octogénaire : 29 chiens dans un état précaire, 15 autres congelés

Près de Rennes, la SPA locale a découvert une trentaine de chiens gardés dans d’horribles conditions par une dame de 80 ans et sa fille. Elles ont été dépassées par les événements, et par des chiens non stérilisés qui se reproduisaient entre eux. Dans le congélateur de la maison, les cadavres de 15 chiens et chiots ont surpris les bénévoles de la Société. Une enquête a été ouverte.

Illustration : "Macabre découverte dans la maison d’une octogénaire : 29 chiens dans un état précaire, 15 autres congelés"

Les bénévoles de la SPA n’en croyaient pas leurs yeux. Mercredi 7 août, dans une maison de Luitré-Dompierre à Dompierre-du-Chemin près de Fougères, l’impensable est pourtant face à eux. Une trentaine de chiens à la santé vacillante, amaigris, malades pour la plupart (ulcère, tumeurs…). Laissés dans un piteux état.

Pis, dans le congélateur de la demeure, une quinzaine de cadavres de chiens sont découverts par les membres de la Société Protectrice des Animaux, comme le dénombre Ouest France. « Les chiens n’étaient pas battus, mais les propriétaires n’avaient pas les moyens de les entretenir », avoue une bénévole de la SPA. Des propriétaires qui sont au nombre de deux : une femme de 80 ans et sa fille, sûrement dépassées par les événements.

Les chiens se reproduisaient entre eux

La SPA avait été alertée par les gendarmes, qui ont ouvert une enquête pour « sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique ». Selon ces derniers, de nombreux chiens vivaient dans des conditions difficiles. Un doux euphémisme. Les chiens, non stérilisés, se reproduisaient entre eux. Laissant dans le plus grand désarroi leurs propriétaires.

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La SPA a pris en charge 20 des 29 canidés de la maison. La loi autorise un particulier à détenir jusqu’à 9 toutous. Pour ceux-là, la SPA va « essayer de leur faire bénéficier d’une visite vétérinaire au frais de la SPA et de les stériliser, pour que cela ne recommence pas ». Pour les autres, ils ont été placés dans divers refuges de Vitré, Châteaubourg et Rennes.

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