Mort d’un chien à Aulnay-sous-Bois : le propriétaire et la police s’échangent des accusations

Un incident ayant eu lieu le mois dernier a provoqué la mort d’un chien. Il avait été tasé, puis abattu de 2 coups de feu par la police municipale, l’un des agents ayant été violemment mordu au bras. Mais leur version est contestée par le propriétaire de l’animal.

Illustration : "Mort d’un chien à Aulnay-sous-Bois : le propriétaire et la police s’échangent des accusations"

Une enquête préliminaire a été ouverte pour tenter de savoir qui du maître d’un chien décédé ou des policiers municipaux ayant tiré sur lui dit la vérité, comme le rapporte Le Parisien.

Les faits ont eu lieu le lundi 18 novembre en début de soirée, à Aulnay-sous-Bois (93). Les agents de la police municipale se sont présentés chez le propriétaire d’un canidé qui s’était signalé en errant dans le quartier. D’après les témoins, il s’agissait d’un Pitbull. Selon les policiers, le portail était ouvert et l’animal, qui était rentré entretemps, grognait en les voyant. C’est au moment où ils ont tenté de le refermer que le molosse s’est rué sur l’un d’eux, le mordant au bras et lui infligeant ainsi de profondes blessures.

Ni ses collègues, ni son propriétaire n’ont réussi à lui faire lâcher prise. Les policiers municipaux ont d’abord recouru au pistolet à impulsion électrique, mais d’après eux, le chien poursuivait son attaque malgré 4 décharges. L’un d’eux a alors fait usage de son arme à feu pour l’abattre, tirant à 2 reprises.

A lire aussi : La joie communicative d'une chienne d'assistance qui retrouve son âme de chiot le temps d'une "récré" avec ses congénères (vidéo)

Son maître a été placé en garde à vue pendant 48 heures. Il a également fait l’objet de 2 plaintes déposées par les policiers, pour menaces de mort et violences volontaires. Le jeune homme affirme que la version des agents des forces de l’ordre est fausse. D’après son avocat, le chien décédé était tout d’abord un Cane Corso, non pas un Pitbull. Il ne faisait donc pas partie de la catégorie de chiens dits dangereux. Par ailleurs, il assure que le portail était verrouillé et que sous l’effet du Taser, l’animal avait cessé son agression.

Lui aussi a porté plainte pour « intrusion de personnes dépositaires de l'autorité publique dans un domicile privé » et « mise à mort volontaire d'un animal domestique ».

1 commentaire

  • Invité

    Invité a écrit : 12/12/19

    de quel droit, les policiers ont-il tiré ???? ne pouvez-t'il pas "l'endormir" au moins !!!! je ne pense pas que le propriétaire, hélas, obtienne gain de cause devant la partie adverse...en attendant, le pauvre chien est mort

      Répondre   Signaler


  • Image de profil