Outils de séduction, déclencheurs de relations amoureuses, sources de tensions : quelle est la place des animaux de compagnie dans le couple ?

Aujourd'hui, les chats et les chiens ont une place de choix dans les foyers français. Comme l'a si bien fait remarquer l'essayiste américain Jeffrey Moussaieff Masson : « Les chiens ne mentent jamais quand ils parlent d'amour. »

À la demande de Vetocanis, première marque française de produits de soins pour animaux de compagnie, l'Ifop a interrogé plus de 1 000 personnes possédant ou ayant possédé des boules de poils. L'enquête consiste à déterminer le rôle de ces petites bêtes dans la relation amoureuse.

Bien qu'ils facilitent les contacts et représentent un atout séduction, nos compagnons à 4 pattes peuvent également constituer des sources de tensions, ainsi que de rupture. Ces phénomènes apparaissent notamment lorsque les soins quotidiens, tels que les consultations chez le vétérinaire, les séances de toilettage ou encore les promenades, sont inégalement prodigués au sein du couple. Mais commençons par le commencement et penchons-nous d'abord sur l'implication des animaux dans la naissance d'une idylle.

Lumière sur le pouvoir d'attraction de nos compagnons à 4 pattes

Les animaux de compagnie agiraient-ils comme des aimants ? En effet, ils savent créer du lien entre les êtres humains et facilitent la prise de contact. Pléthore de relations amoureuses ont vu le jour grâce à leur pouvoir d'attraction. Pour séduire l'élu de leur cœur, certains n'hésitent pas à jouer cette carte de grande valeur.

23 % des sondés possédant ou ayant possédé un animal s'en sont servis dans une démarche de séduction. 18 % ont affirmé qu'ils auraient pu le faire. Ce sont les jeunes adultes âgés entre 18 et 24 ans qui en profiteraient particulièrement : 43 % d'entre eux ont déjà utilisé cette « technique ». Il faut dire que 22 % des personnes interrogées dans le cadre de cette enquête affirment être attirées par les hommes ou les femmes ayant une boule de poils à leurs côtés. Cette compagnie en rebuterait seulement 5 %.

Par ailleurs, l'attraction entre les propriétaires d'animaux se révèlerait être assez forte : 31 % des possesseurs ressentent une attirance pour les autres « parents » de chats et de chiens. Les femmes (26 %) seraient plus concernées par ce phénomène que les hommes (18 %).

En somme, Médor ou Mistigri joue son rôle d'entremetteur à la perfection dans de nombreux cas. 17 % des répondants estiment que leur partenaire canin ou félin a donné un coup de patte au processus ; 8 % confirment même son importance capitale dans la naissance de leur couple.

Mise en exergue des inégalités et tensions au sein du couple

Les clichés et vidéos d'animaux pullulent sur Internet. À la fois drôles et mignonnes, nos boules de poils brillent sur les réseaux sociaux comme de vraies petites stars. Un tiers des sondés ont déjà posté une photo d'eux avec leur animal de compagnie sur Facebook, Instagram ou Twitter. Encore une fois, cette pratique touche plus les femmes (42 %) que les hommes (20 %).

La gent féminine prédomine également dans un autre secteur : la répartition des tâches ménagères. En France, elles sont, encore aujourd'hui, en première ligne pour faire les courses et le repassage, ou encore pour s'occuper des enfants.

Quid de la prise en charge des besoins quotidiens des animaux de compagnie ? La problématique resterait la même. 81 % des Françaises interrogées estiment en faire plus que leurs conjoints. Achat de nourriture et d'accessoires (64 %), rendez-vous chez le vétérinaire (59 %), gestion de la garde de l'animal au moment des vacances (55 %), les femmes s'investiraient bien plus pour garantir le bien-être de leur adorable protégé. Pourtant, 64 % des représentants du sexe opposé pensent qu'ils sont plus concernés qu'elles.

Hélas, le manque d'implication de l'un des membres du couple dans ce domaine a tendance à laisser éclater des orages au-dessus du foyer. 31 % des sondés ont confié s'être disputés à ce sujet.

Mauvaise répartition des tâches et autres raisons d'une séparation

Catherine Ringer, des Rita Mitsouko, n'avait pas tort quand elle chantait les paroles : « Les histoires d'amour finissent mal en général. » La surcharge de travail et les inégalités dans le couple engendrent parfois des séparations. 10 % des personnes interrogées par l'Ifop ont indiqué que l'absence de partage des tâches liées aux chats, chiens et autres petites bêtes a contribué à la rupture. La mésentente entre le partenaire et l'animal de compagnie est une autre raison citée par 15 % des sondés.

Chez certains, le refus de posséder un compagnon à 4 pattes annonce même la fin d'une idylle. 17 % des femmes et 35 % des 18-24 ans ont déjà mis un terme à une relation car leur amoureux ou leur amoureuse refusait l'accueil d'une boule de poils.

Enfin, Vetocanis et l'Ifop se sont penchés sur l'intimité des Français. 72 % ont admis ne pas vouloir de rapport sexuel en présence d'un animal. Ainsi, chats et chiens sont évacués de la chambre à coucher d'un grand nombre de nos concitoyens lorsque le désir déborde.

Découvrez l'enquête exclusive Ifop pour Vetocanis en cliquant ici.