Prison avec sursis pour un Hayangeois ayant laissé son chien mourir de faim

Le cadavre d’un chien de race Dogue Argentin avait été découvert par la police en novembre dernier à Hayange, en Moselle. Son propriétaire, qui l’avait laissé mourir de faim, a comparu devant le tribunal de Thionville en début de semaine.

Illustration : "Prison avec sursis pour un Hayangeois ayant laissé son chien mourir de faim"

Un habitant de la commune de Hayange (57) a été appelé à comparaître devant le tribunal de Thionville lundi dernier (29 janvier 2018). Il devait s’expliquer par rapport à des faits survenus au mois de novembre 2017, au cours desquels son chien avait perdu la vie.

Ce jour-là, en effet, et comme le rapporte le site France Bleu, un voisin du prévenu avait alerté la police, qui a ainsi découvert le corps sans vie d’un Dogue Argentin dans l’appartement de son propriétaire, situé rue Foch.

Il s’est avéré que l’animal, qui était âgé de 2 ans et demi, est mort de faim. Son maître ne l’avait pas nourri depuis trop longtemps, ce qui a fait que le quadrupède avait littéralement la peau sur les os lorsqu’il a été découvert. Face au juge, le prévenu n’a pas nié les faits. Il a même plaidé coupable.

Dans cette triste affaire, la SPA, la Fondation Brigitte Bardot et la Fondation 30 Millions d’Amis s’étaient constituées parties civiles. A l’issue des débats, le verdict est tombé : l’homme a été condamné à 3 mois de prison avec sursis, à verser 750 euros aux associations citées, ainsi qu’à l’interdiction à vie de détenir un animal de compagnie.

A lire aussi : Un chien sauvé par une association a besoin de transporter sa couverture partout où il va (vidéo)

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Palais de Justice de Thionville (capture d'écran Google Street View)

3 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 02/02/18

    Quand la france va t elle se décider à poursuivre sérieusement les assassins d'animaux ? Les juges et les politiques devraient méditer la phrase de Gandhi : On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités.

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  • Invité

    Invité a écrit : 05/02/18

    Quand on dit qu'une personne a interdiction de détenir un animal à vie, j'espère que la "sentence" est bien exécutée !!!! (comment savoir d'ailleurs si une personne n'a pas l'intention de reprendre un animal alors qu'il en a l'interdiction ??? Y a t-'il un suivi ????

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  • Pitch a écrit : 06/02/18

    Qui et quelles instances s'occupent de vérifier et contrôler qu'une personne condamnée ne reprendra pas un animal ? Pas suivi , pas pris ?
    Un suivi socio-judiciaire doit être mis en place par le juge d'application des peines . Mais qu'en est-il dans la réalité ?

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