Produits ménagers et essais sur les animaux : l'enquête d'une association fait froid dans le dos

La recherche médicale et l’industrie cosmétique ne sont pas les seuls domaines dans lesquels on a recours aux expérimentations animales. Le secteur des détergents est également concerné, comme l’indique une enquête récemment publiée par Animal Testing. Le constat dressé par l’association est terrible.

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Un peu partout dans le monde, le sort des animaux de laboratoires préoccupe militants, associations et citoyens sensibles à la souffrance et à la cause animales. Rongeurs, Beagles et autres créatures subissent toutes sortes de traitements cruels pour tester l’effet des substances sur leur santé.

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En France, la règlementation en la matière est, a priori, très stricte, mais des animaux continuent d’être victimes d’expérimentations. Il existe pourtant des alternatives. Une pétition a d’ailleurs été adressée au Sénat, demandant la tenue d’une mission d’information portant sur les méthodes non animales dans la recherche.

La signer, c’est contribuer à entretenir l’espoir que les souffrances infligées aux animaux puissent enfin cesser un jour. Des peines qu’ils subissent non seulement dans les secteurs cosmétique et médical, mais aussi dans celui des produits ménagers.

Les essais sur animaux réalisés dans l’industrie des détergents sont effectivement moins connus. Il n’en demeure pas moins que les traitements réservés aux animaux sont abominables. C’est ce qui ressort d’une enquête publiée par l’association Animal Testing le 27 mars 2023.

Lancée en avril 2022 et s’étant étendue sur près d’une année, elle souligne l’ambiguïté dont la plupart des acteurs majeurs de ce marché font preuve quand il leur est demandé s’ils ont recours aux expérimentations animales.

Là où certains assurent ne pas être directement impliqués dans ces tests alors que leurs fournisseurs en font, d’autres se justifient en invoquant les réglementations imposant ces essais pour autoriser la mise sur le marché des produits.

Irritations, œdèmes, brûlures…

Le minutieux travail des enquêteurs a également permis à l’association de mettre en avant une notion importante : toute innovation en matière de détergent implique des tests sur les animaux, ne serait-ce que l’élaboration d’un nouveau parfum pour un produit nettoyant, par exemple.

Lapins et représentants d’autres espèces subissent des essais toxicologiques qui provoquent chez eux des symptômes variés, certains particulièrement horribles : irritations oculaires, œdèmes, brûlures, suffocation… Les conséquences de méthodes qui font froid dans le dos, comme l’ingestion par gavage et l’inhalation forcée.

Autant de traumatismes qu’il est possible de leur épargner en optant pour d’autres procédés que ceux basés sur l’animal. Les méthodes de prédictions mathématiques, évoquées dans le rapport d’enquête détaillé d’Animal Testing, en font partie.

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