Un projet de loi propose de généraliser la présence des chiens d’assistance aux victimes pendant les procès
Grâce à des chiens spécialement formés, les victimes d’actes traumatisants, notamment les plus jeunes d’entre elles, peuvent avoir plus de facilités à s’exprimer et à livrer leurs témoignages. La présence réconfortante de ces canidés donne déjà d’excellents résultats outre-Atlantique, et l’expérience est reprise en France depuis quelques années.
Depuis 2019, plusieurs tribunaux français accueillent des chiens d'assistance afin de fournir un soutien moral capital aux victimes d'abus. Une aide capital lorsqu'il s'agit de témoigner des abus dont la personne souffre. Parce qu'ils sont nos confidents, nos sauveurs, nos guides et assistants en cas de handicap, les chiens sont de véritables héros dont le bien-être et la santé doivent être placés au sommet de nos priorités.
Pour y parvenir, Agria Assurances pour Animaux propose des formules d’assurance adaptées à tous les chiens, quels que soient leur race, leurs besoins et le budget de leurs propriétaires. Le but est qu’un maximum d’animaux puissent recevoir les soins de qualité qu’ils méritent, ne serait-ce que pour tous les bienfaits dont ils nous font profiter au quotidien.
Parmi ces canidés héroïques figurent les chiens d’assistance judiciaire, ou CAJ. Le recours à leurs précieux services est déjà assez répandu en Amérique du Nord. Il commence à l’être sous nos cieux, notamment grâce au programme CAVE CANEM (Convention d’Accompagnement des Victimes et de l’Enfance par le Chien).
Lancé par Frédéric Almendros, procureur de la République de Cahors, en partenariat avec l’association Handi’Chiens et la Fondation Adrienne et Pierre Sommer, il a permis de former et d’affecter plusieurs de CAJ à différents tribunaux de France. Lol, Labrador Retriever noir formé par Handi’Chiens, est l’un des pionniers de cette initiative.
Sa mission, ainsi que celle de ses congénères Outchi, Rancho, Orko, Roucky, Orphée ou encore Rumba, consiste à soutenir et accompagner les victimes d’abus sexuels et de violences durant leur parcours judiciaire. Pour ces personnes, verbaliser leur souffrance et mettre des mots sur les faits horribles qu’ils ont subis est extrêmement difficile. Cela l’est d’autant plus quand il s’agit d’enfants.
Une proposition de loi pour généraliser ce dispositif
Les chiens d’assistance judiciaire sont là pour apaiser ces personnes et les amener à se confier plus facilement. Ceux qui sont déjà à l’œuvre dans le pays ont aidé plus de 200 victimes à ce jour. Aujourd’hui 9 tribunaux ont un chien d’assistance judiciaire (Cahors, Nîmes, Nevers, Orléans, Angers, Strasbourg, Lyon, Marseille et Bobigny).
L’expérience est donc concluante et prometteuse, si bien que l’idée de la généraliser fait progressivement son chemin. Ainsi, le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti a annoncé en décembre 2022 que des avancées allaient être entreprises dans ce sens. Une proposition de loi en faveur de l’intervention d’un CAJ lors des procès a été voté à l’Assemblée nationale en janvier 2023.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 27/02/23
OUI, excellent !
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