Référendum national sur la cause animale : 6 mesures pour protéger les animaux

Hier débutait le processus devant déclencher le Référendum pour les animaux, une initiative citoyenne visant à mettre fin à toute forme de souffrance animale. Elle s’accompagne de 6 mesures qui seront soumises à la vérification du Conseil constitutionnel.

Illustration : "Référendum national sur la cause animale : 6 mesures pour protéger les animaux"

Méthodes de chasse archaïques, élevages intensifs, abattages barbares ou encore expériences sur les animaux font partie des pratiques que le « Référendum pour les animaux » pointe du doigt et espère faire cesser.

Faire progresser la cause animale par le biais de la démocratie participative

Cette initiative collective prend la forme d’un Référendum d’initiative partagée (RIP), auquel la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) se joint, comme annoncé sur son site. L’association rappelle que « plus d’un milliard d’animaux sont abattus dans des conditions souvent sordides » chaque année en France, et qu’il est grand temps d’agir concrètement contre « les atrocités qu’ils subissent dans les élevages, abattoirs, laboratoires, zoos, cirques, parcs marins ou lors de pratiques de chasse cruelles. »

Le processus est lancé le 2 juillet 2020 et comprend plusieurs étapes : dépôt de la proposition de référendum par au moins un cinquième des membres du Parlement, vérification du respect des conditions par le Conseil constitutionnel, mise en œuvre du recueil des soutiens par le ministre de l’Intérieur, puis soumission du référendum par le président de la République. Une démarche qui peut prendre des mois, mais qui constitue une chance historique de faire évoluer la cause animale.

6 mesures pour mettre fin à la souffrance des animaux

Les 6 mesures sur lesquelles porte ce référendum sont les suivantes :

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  1. Interdiction de la chasse à courre et des chasses dites traditionnelles : chasse à courre, piégeage à la glu, vénerie sous terre…
  2. Interdiction de l’élevage des animaux dans le but d’obtenir de la fourrure : le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas ou encore l’Autriche l’ont déjà interdit.
  3. Interdiction des expériences sur animaux lorsqu’il existe une méthode de recherche alternative : une activité qui fait encore 2 millions de victimes animales chaque année en France, alors qu’il existe des alternatives aux tests sur les animaux.
  4. Interdiction de l’élevage intensif : plus de 80% des animaux tués pour la consommation humains vivent dans des élevages intensifs où leur bien-être et leurs besoins physiologiques ne sont pas respectés.
  5. Interdiction de l’élevage en cage : les animaux doivent avoir accès au plein air pour leur équilibre physiologique, comportemental et émotionnel.
  6. Interdiction des spectacles d’animaux vivants d’espèces non domestiques : leurs conditions de vie et les méthodes de dressage qu’ils subissent sont en totale contradiction avec le respect de l’être vivant.

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