Remplacer les chiens guides par la technologie ? Ce que réclame cette journaliste militante pour la protection animale
Journaliste anglaise, militante de la cause animale, Wendy Turner Webster a posé sur la table un débat qui ne manquera pas de faire réagir. Elle aimerait que l’on remplace les animaux qui travaillent « pour le confort » des humains par des machines, par la technologie. Cela permettrait d’éviter de mettre en danger la vie d’espèces qui n’ont rien demandé à personne.
Wendy Turner Webster est journaliste pour la télévision anglaise. À 51 ans, elle est également une fervente défenseure et militante du bien-être animalier. Militante et activiste. Elle n’hésite pas à donner son avis sur les questions de société en lien avec les animaux.
Récemment, Wendy a eu l’occasion d’évoquer le travail des animaux. Et notamment le cas des chiens d’assistance, connus pour apporter une aide quotidienne, voire permanente, aux humains dans le besoin (handicapés, malades…).
La journaliste anglaise est assurément contre. En effet, ces animaux n’ont jamais donné leur consentement dans ce qui consisterait à un travail forcé tout au long de leur vie. Du coup, il devient urgent de mettre un terme à cette pratique. Les chiens ne sont pas des machines.
Des arguments avancés
Elle estime que ce type de travail est en lien avec le confort de l’homme. Qui plus est, cela pourrait être remplacé par des machines, par de la technologie. Il n’est pas, ici, question de parler du bien-être des animaux dans leurs tâches, ou encore de leur moral, souvent au beau fixe. Simplement, Wendy estime qu’ils peuvent parfois être en situation de danger, ou exposés à ce dernier.
Elle avance d’autres arguments. Comme le fait que 25% des chiens sont recalés dans leur apprentissage. « Ils vont alors dans des refuges déjà pleins à craquer de chiens qui ont besoin de trouver une nouvelle maison ». La retraite du canidé est aussi au centre du débat. Car les propriétaires n’ont pas tous les moyens d’assurer une belle fin de vie à leur compagnon.
Selon Wendy, ce n'est pas tant l'idée d'obtenir l'aide de nos chiens qui pose problème, ce sont les à-côtés (abandons, dangers potentiels ou parfois la mauvaise éducation)
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
2 commentaires
Nicole GIRARDET a écrit : 19/11/18
Ce n'est pas une machine qui ferait sortir de sa bulle un enfant autiste et qui décèlerait le changement du taux de glycémie d'un enfant diabétique ! Cette journaliste n'a pas vraiment pesé le pour et le contre. Bien sûr, on demande à un chien de travailler mais il ne fait pas oublier que les chiens guides et les chiens d'assistance sont aimés et considérés comme faisant partie de la famille par ceux qu'ils aident. Si l'on suit le raisonnement de Wendy Turner Webster, il faudrait supprimer également les chiens qui recherchent les disparus suite à une catastrophe ou tout simplement ceux qui se sont perdus, les chiens d'avalanche, les chiens qui recherchent les explosifs, la drogue, etc, etc .... Sa théorie est une condamnation à mort pour nombre de personnes !
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Invité a écrit : 20/11/18
tout à fait d'accord avec Mme GIRARDET
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