Reprise des adoptions dans les refuges : 30 Millions d’Amis attend plus de précision de la part du ministère de l’Intérieur

Publié le 16/04/2020 à 13h34
Ecrit par Anthony Pruvost dans la catégorie Faits Divers

Si la reprise des adoptions d’animaux de compagnie est une bonne nouvelle, la décision s’est accompagnée d’oublis et imprécisions soulignés par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Illustration : "Reprise des adoptions dans les refuges : 30 Millions d’Amis attend plus de précision de la part du ministère de l’Intérieur" — Photo d'illustration

C’est donc aujourd’hui, 16 avril 2020, que les adoptions de chiens, chats et autres animaux de compagnie reprennent dans les refuges. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner l’avait annoncé en fin de semaine dernière via Twitter.

Néanmoins, le communiqué ne mentionnait, au départ, que les structures d’accueil relevant de la SPA. Dans la foulée, le ministère de l’Intérieur avait remédié à l’omission des refuges indépendants, qui sont plus de 400 en France, en précisant que ces derniers étaient eux aussi concernés par la levée de l’interdiction des adoptions pour cause de confinement.

Un oubli que la Fondation 30 Millions d’Amis n’avait pas manqué de signaler, tout en saluant la correction apportée par la suite. Elle regrette néanmoins que les mesures annoncées par le ministère de l’Intérieur à ce sujet comprennent encore des dispositions qui lèsent certains établissements accueillant les chiens et chats, à commencer par ceux qui n’ont pas de site Internet.

L’une des conditions à remplir dans la procédure d’adoption telle que prévue à partir d’aujourd’hui, est, en effet, que la personne souhaitant adopter choisisse d’abord l’animal sur le site web du refuge, avant de convenir d’un rendez-vous.

La Fondation a contacté le ministère de l’Intérieur à ce propos, mais celui-ci a affirmé « ne pas avoir encore les réponses » à toutes les questions, y compris celle ayant trait aux structures exclues par le point évoqué plus haut.

Enfin, 30 Million d’Amis a lancé un appel à la vigilance à l’égard des demandes d’adoption non sérieuses, dont celles motivées par le désir d’obtenir un sésame de sortie pendant le confinement. La Fondation rappelle qu’adopter un animal de compagnie est une démarche qui doit être mûrement réfléchie, car elle implique une responsabilité : celle de la vie du bien-être de l’adopté.