Rester prudent face à la leishmaniose canine : comment protéger son chien ?

La leishmaniose est une maladie particulièrement redoutée des propriétaires de chiens. Véhiculée par les phlébotomes, des insectes proches des moustiques, elle est présente de mars à octobre, période durant laquelle l’activité de ces vecteurs est à son maximum. Cette dernière a toutefois tendance à augmenter et la zone endémique est en train de s’étendre.

Comme l’indique le site La Santé de mon Chien, qui mène une campagne de prévention sur la leishmaniose canine, cette dernière n’est plus simplement localisée sur le pourtour méditerranéen. En France, d’autres régions sont touchées, notamment celles océaniques, du Centre et du Nord. Le réchauffement climatique contribuerait à cette évolution, qui doit inciter à la prudence.

La lutte contre la leishmaniose canine est d’autant plus importante qu’elle concerne aussi directement l’Homme, puisqu’il s’agit d’une zoonose. Un humain peut, en effet, se voir transmettre la maladie après avoir été piqué par un phlébotome infecté qui s’était nourri sur un chien contaminé.

Dans le même temps, le nombre de chiens malades a été divisé par 4 entre 2011 et 2017, traduisant une meilleure médicalisation de nos animaux de compagnie. Ce qui ne fait que confirmer le caractère crucial de la prévention et de la vaccination. En d’autres termes, si vous avez un chien, ne prenez pas le risque lié à la leishmaniose à la légère ; protégez-le, sachant que les moyens de protection efficaces existent.

Pour ce faire, limitez l’exposition de votre compagnon aux piqûres par les phlébotomes : gardez-le à l’intérieur entre le crépuscule et l’aube et abstenez-vous de le promener dans les environnements à risque.

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Protéger votre chien contre cette maladie, c’est aussi utiliser des antiparasitaires externes portant l’indication « lutte contre le phlébotome » ou « lutte contre la leishmaniose ». Tous les produits ne sont pas forcément actifs contre la pathologie et son vecteur.